La justice argentine avait jusqu’à lundi 12 août minuit pour demander la détention provisoire d’Oscar Jégou et Hugo Auradou. « Les preuves suffisantes n’ont pas été recueillies » Pour justifier le maintien en résidence surveillée des rugbymen français, arrêtés le 8 juillet avant d’être inculpés de viol aggravé, le parquet de la province de Mendoza a décidé de les libérer.
Les deux hommes de 21 ans sont toujours poursuivis et font l’objet d’une enquête en attendant que de nouvelles expertises soient menées. Le parquet de Mendoza a également décidé qu’ils devront rester en Argentine pendant la durée de l’enquête. Selon un document judiciaire consulté par la presse argentine, « la première version avancée par le plaignant a été affaiblie par les différents éléments du dossier ».
La plaignante accuse le Français de l’avoir violée dans la nuit du 6 au 7 juillet dans une chambre de l’hôtel Diplomatic de Mendoza, à un millier de kilomètres à l’ouest de la capitale, Buenos Aires, où le XV de France venait de remporter un match contre l’Argentine. Par le biais de leur défense, les rugbymen n’ont depuis cessé de contester les faits qui leur sont reprochés.
L’avocat français des joueurs, Antoine Vey, s’est réjoui auprès de l’Agence France-Presse de leur libération, « une décision attendue, qui constitue une étape cruciale vers la reconnaissance judiciaire de l’innocence » des deux joueurs de rugby, qu’il a dit espérer voir se concrétiser « dans les semaines à venir ».
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