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Hugo Auradou a repris l’entraînement collectif dans son club de Pau

Poursuivi, avec son compatriote rochelais Oscar Jegou, pour « viol collectif » en Argentine lors de la tournée du XV de France cet été, le joueur a repris l’entraînement collectif avec la Section paloise mercredi.

France Télévisions – Éditorial Sport

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Le deuxième ligne palois, Hugo Auradou, lors de son retour à l'entraînement collectif dans son club, le 18 septembre 2024. (QUENTIN TOP / AFP)

L’international français Hugo Auradou, poursuivi pour « viol collectif » en Argentine, a participé mercredi 18 septembre à sa première séance d’entraînement collectif ouverte au public avec Pau, neuf jours après son premier retour au centre d’entraînement de la Section, a constaté un correspondant de l’AFP.

« Il a été intégré comme convenu dans son plan de rétablissementa expliqué l’entraîneur de la défense béarnaise Antoine Nicoud lors d’une conférence de presse. Il a fait une semaine de récupération athlétique, de tests. Et une deuxième semaine où il a en partie réintégré l’entraînement collectif. Il s’est remis dans le moule très naturellement, très à l’aise dans le rugby. Pour l’instant, le retour d’Hugo est apprécié et positif »il a ajouté.

Interrogé sur ce qui allait se passer ensuite, le technicien a répondu : « On ne sait pas vraiment. On espère une issue positive très rapidement, mais pour l’instant, il n’y a pas vraiment de terrain d’entente. ».

Le deuxième ligne palois de 21 ans a été autorisé, comme son compatriote Oscar Jegou qui évolue à La Rochelle, par la justice argentine à rentrer en France début septembre en attendant les conséquences judiciaires de sa mise en examen pour viol aggravé.

Les deux joueurs sont toujours poursuivis pour « viol collectif » sur une Argentine de 39 ans qui avait passé une partie de la nuit du 6 au 7 juillet dans leur chambre d’hôtel à Mendoza, après un match test du XV de France. Les habitants de Pau et de La Rochelle reconnaissent avoir eu des relations sexuelles consenties, mais nient toute violence. Leurs avocats ont déposé une demande de non-lieu le 27 août, sur laquelle la justice argentine devrait bientôt rendre sa décision.

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