Israël a frappé mardi un immeuble résidentiel dans la ville de Beit Lahia, dans la bande de Gaza.
L’attaque israélienne a tué 93 personnes, dont 20 enfants, selon les médecins.
Une « frappe horrible, dont le résultat est horrible », dénoncée par les Etats-Unis.
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Israël et le Hamas en guerre
Assiégée depuis plus d’un an, la bande de Gaza continue d’être frappée. Et ce mardi 29 octobre, des victimes civiles ont été touchées. 93 personnes ont été tuées dans la nuit après une frappe israélienne contre un immeuble résidentiel à Beit Lahia, au nord du territoire palestinien, selon la Défense civile de Gaza. Parmi eux, plusieurs enfants, dont certains pourraient encore être coincés sous les décombres.
Un « coût tragique » pour les civils
Le raid aurait affecté le « résidence familiale des Abou Nasr »un immeuble familial de cinq étages, selon la Défense civile de Gaza (nouvelle fenêtre)qui précise que des dizaines de personnes seraient encore enterrées. « Le bâtiment s’est effondré dans la nuit, surprenant les habitants dans leur sommeil »a déclaré à l’AFP un voisin, Rabie al-Chandagly. « La plupart des victimes sont des femmes et des enfants. Les gens tentent de sauver les blessés, mais il n’y a pas d’hôpitaux ni de soins médicaux adéquats. » Faute de civière dans ce territoire dévasté par un an de guerre, les corps ensanglantés extraits du gigantesque tas de parpaings et de béton ont été transportés sur des couvertures, a constaté un photographe de l’AFP.
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Des images dramatiques et une frappe meurtrière dénoncées par les Etats-Unis, qui réclament des explications. « Nous sommes profondément préoccupés par les pertes de vies civiles » dans cette grève « horrible dont le résultat est horrible », Le porte-parole du Département d’État, Matthew Miller, a déclaré aux journalistes. « Nous avons contacté le gouvernement israélien pour lui demander ce qui s’est passé. »
Le porte-parole n’a toutefois pas fait état de conséquences immédiates pour Israël, qui compte sur le soutien militaire et diplomatique des États-Unis. Mais il a réitéré l’appel de Washington à la fin de la guerre dans la bande de Gaza. (nouvelle fenêtre)provoquée par l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023. « un coût tragique pour les civils » de cette grève « nous rappelle une fois de plus pourquoi nous devons mettre fin à cette guerre », a-t-il résumé, notant que le gouvernement israélien a déjà « a décimé les capacités militaires du Hamas ». (nouvelle fenêtre)
Le chef du Hamas éliminé lors d’un raid israélienSource : Actualités 20h Semaine
De son côté, l’armée israélienne a indiqué qu’elle examinait « informations sur un incident » à Beit Lahia. Le même jour, le Parlement de l’Etat hébreu a adopté une loi interdisant les activités de l’UNRWA, une agence de l’ONU critiquée mais considérée comme « l’épine dorsale » de l’aide humanitaire à Gaza.