Les coquillages, le sable et la mer font partie des choses qu’il semble logique de trouver sur une île. Quelle ne fut donc pas la surprise d’un touriste américain lorsqu’il partit plonger pendant ses vacances au Honduras. Mike Irmen avait choisi les îles Cayos Cochinos, à une dizaine de kilomètres au nord du pays, pour profiter de la mer des Caraïbes.
Mais avant d’entrer dans l’eau, cet ingénieur aéronautique de Dayton, dans l’Ohio (États-Unis) a vu un objet qui a attiré son attention. Au milieu des rochers et du sable, il a été immédiatement renvoyé au travail. Car l’homme s’est retrouvé nez à nez avec un morceau de fusée.
Sur le débris, qui mesure environ 60 cm sur 35 cm et est particulièrement bien conservé, on peut reconnaître le logo d’Arianespace. Cette société utilise différents lanceurs pour mettre des satellites en orbite. Parmi eux, on trouve la nouvelle Ariane 6 ainsi que des modèles plus petits : Vega et Vega C, précise le site Internet de l’entreprise.
Loin d’être effrayé, Mike Irmen a trouvé sa découverte « super »Il a confié à Newsweek. Et il a expliqué : « Le carénage supérieur d’une fusée recouvre la charge utile pendant le lancement, puis se détache de la fusée après qu’elle ait quitté le sol.L’atmosphère terrestre. On dirait qu’il est resté là pendant un certain temps, car l’eau salée a corrodé de nombreuses pièces métalliques.
Avec ces indices, tout porte à croire que le morceau retrouvé sur la plage appartient à une fusée Ariane 5. Ce lanceur a longtemps été le favori des Européens avec 117 vols entre 1996 et 2023. Surtout, chacun des décollages de l’engin a lieu à Kourou, en Guyane française. Mais le lieu de lancement se trouve toujours à près de 4 000 km.
Mais il est probable que les débris aient parcouru une distance bien plus grande. D’abord, ils ont dû monter à plus de 100 km d’altitude avant de se détacher, un peu plus de trois minutes après le décollage du lanceur. Ensuite, comme l’a noté un utilisateur de Reddit où l’ingénieur a partagé sa découverte, les sites de lancement sont généralement bordés par un océan à l’est.
De cette façon, la chute d’un débris aura plus de chances de se produire dans l’eau en raison du mouvement de rotation de notre planète. Le morceau trouvé à Cayos Cochinos aurait pu atterrir dans l’océan Atlantique avant de dériver vers le nord du Honduras.
La seule certitude dans cette histoire est que l’ingénieur aéronautique se souviendra longtemps de sa séance de plongée. Mais pas forcément de ses lunettes ou de son tuba.
GrP1
En ouverture de la 4e journée de championnat, Grenoble, dans son antre du Stade des Alpes, a souffert avant de…
Il incarnerait la « revanche » de l’Iran après l’exécution sur son sol du chef du Hamas Ismaïl Haniyeh le…
Autour d'Agathe Lambret et Jean-Rémi Baudot, le débat éclairé l'actualité du mercredi 19 septembre 2024. Publié 19/09/2024 21:21 Temps de…
Sans aucun complexe, l'équipe bretonne a réussi son entrée en lice dans la compétition de C1 (2-1), jeudi, en dominant…
Son décès a laissé un grand vide dans le cœur de ses fans. Le dimanche 18 août, Alain Delon est…
Crise viticole : la France soumet à la Commission européenne un vaste plan d'arrachage des vignesfranceinfoBaisse de la consommation, changement…