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« Hit killers » : après les propos du pape sur l’avortement, plus de 500 personnes veulent se faire rebaptiser en Belgique

« Hit killers » : après les propos du pape sur l’avortement, plus de 500 personnes veulent se faire rebaptiser en Belgique

Le pape a comparé ces dernières semaines les médecins pratiquant des avortements à des « tueurs à gages ».
Des propos qui ont suscité l’indignation en Belgique, où le souverain a prononcé ce discours.
Plus de 500 Belges ont même demandé à être renommé.

Des propos qui ne passent pas, y compris auprès des fidèles. Fin septembre, lors d’un voyage en Belgique, le pape François (nouvelle fenêtre) a suscité l’indignation d’une partie de la population en évoquant le sujet de l’avortement. Dans l’avion du retour à Rome, après quatre jours de voyage, le chef de l’Église catholique fustige une nouvelle fois l’avortement (nouvelle fenêtre) en se qualifiant « loi meurtrière » la législation votée en 1990 en Belgique la dépénalisant et comparant les médecins qui la pratiquent à « tueurs à gages ».

« L’époque où l’Église dictait l’agenda du travail politique est révolue »

« Les médecins qui font ça, permettez-moi l’expression, sont des tueurs à gages »a lancé le pape de 87 ans (voir la vidéo en tête de cet article). « Ce n’est pas discutable. Vous tuez une vie humaine et les femmes ont le droit de protéger la vie. » Cette expression avait déjà été utilisée dans le passé par le jésuite argentin…

…Et cela a choqué la population belge. Selon la RTBF (nouvelle fenêtre)Plus de 520 personnes ont envoyé une lettre ouverte aux autorités religieuses du pays à la mi-octobre. Ils dénoncent les propos du souverain, et vont même plus loin en demandant à être renommé en guise de protestation.

Le pape s’est également attiré les foudres du Premier ministre belge Alexander De Croo. « Je demande le respect des médecins qui font leur travail avec âme et conscience dans les limites d’un cadre légal. Qu’un chef d’État étranger fasse ce genre de commentaire sur les lois de notre pays est totalement inacceptable.»a dénoncé le leader libéral flamand. « Nous n’avons aucune leçon à tirer du vote de lois démocratiques par les parlementaires. L’époque où l’Église dictait l’agenda du travail politique est révolue.»


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