Hervé Renard expulsé et Wendie Renard buteuse décisive dès son retour pour un succès référence des Bleues
Un « petit malaise » et ça recommence pour Wendie Renard ? La capitaine emblématique de l’équipe de France féminine de football s’est fait peur samedi contre l’Irlande (1-0), après son entrée en jeu tardive (78e). C’était son grand retour sous le maillot bleu, après une opération à la hanche fin décembre. « Ce n’était pas une commotion cérébrale, peut-être le stress de la première sélection », s’amuse le défenseur de 33 ans aux 157 sélections sous le maillot français.
Titulaire mardi en Suède, Wendie Renard a permis aux Bleues de remporter un succès décisif, grâce à une reprise pleine d’opportunisme à dix minutes de la fin, suite à une tête de Marie-Antoinette Katoto (0-1, 80e). Et ce n’était pas un luxe de marquer six points en deux matches, au vu de ce groupe de qualification très relevé pour l’Euro 2025, en compagnie de la Suède, de l’Irlande, mais aussi (et surtout) de l’Angleterre.
« Si je mérite un carton rouge pour ça… »
Comme bien souvent (38 buts pour l’équipe de France en position de défenseur central !), Wendie Renard a permis à son équipe de prendre les commandes de ce groupe de la mort (l’Angleterre compte quatre points), et de signer une référence de réussite parmi les vice-présidents olympiques en titre. champions. Une première dans l’histoire de l’équipe de France féminine (2 nuls et 4 défaites jusqu’à présent en Suède), qui augure forcément de bon augure à trois mois des JO de Paris 2024.
Avant cela, il y aura la double confrontation contre les redoutables Anglais (31 mai et 4 juin). Hervé Renard sera-t-il en marge de ces rencontres ? L’entraîneur français, qui avait choisi, comme contre l’Irlande, de ne pas aligner son duo d’attaque Le Sommer-Katoto (le Parisien n’est entré qu’à l’heure de jeu), a en tout cas été expulsé (58e). La jeune Lyonnaise Vicki Becho a subi le même sort dans le temps additionnel mardi (90e+8).
« J’ai seulement dit à l’arbitre que lorsqu’elle avait le dos tourné, les deux défenseures centrales suédoises frappaient Eugénie Le Sommer », a expliqué Hervé Renard. Il y a eu trois ou quatre fautes en première période. Je suis poli, je n’ai pas insulté, je n’ai pas touché, je n’ai rien dit de mal, juste quelques mots pour expliquer la situation et protéger mon joueur. Si je mérite un carton rouge pour ça… »