Johnny Herbert, qui était membre du panel des commissaires au Mexique, est revenu sur les sanctions infligées à Max Verstappen.
Après avoir poussé Lando Norris hors de la piste au virage 4, puis avoir quitté la piste et pris l’avantage au virage 8, Max Verstappen a écopé de deux pénalités de dix secondes lors du Grand Prix du Mexique.
« Ce sont les lignes directrices que nous avons suivies, les équipes ont accepté nos décisions », a a justifié Herbert à Action Network. « La bonne décision a été prise, la pénalité de 20 secondes infligée à Max Verstappen n’était pas sévère. Le style de conduite de Verstappen était-il limite ou excessif ? Oui, ça l’était.
« Le style de pilotage de Verstappen était agressif, surtout lorsqu’il fait sortir un autre pilote de la piste. C’est un non absolu de ma part, de la part des conducteurs actuels, des anciens conducteurs et des commissaires.
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Herbert : Verstappen « je n’ai pas besoin de faire ça »
Même s’il admet être « un grand fan de Verstappen »Herbert a dénoncé le « mentalité » du Néerlandais lors du Grand Prix du Mexique.
« Je suis un grand fan de Verstappen et cela me frustre énormément quand il conduit comme il l’a fait au Mexique. » continua Johnny Herbert. « Il n’a pas besoin de faire ça, il est tellement bon dans le cockpit, et à ce stade du championnat, il a juste besoin d’éviter les ennuis et de piloter le mieux possible. »
« Quand Verstappen entre dans cette horrible mentalité d’essayer de prendre l’avantage en faisant sortir un autre pilote de la piste pour que Ferrari puisse faire le doublé, c’est à ce moment-là que Verstappen a besoin de savoir qu’il n’a pas besoin de faire ça. Il suffit de gagner de la manière la plus propre possible.
« Je ne vois pas le pilotage de Verstappen changer car l’objectif numéro un est d’empêcher Norris de réduire l’écart pour le championnat des pilotes. Nous avons potentiellement encore beaucoup de batailles intéressantes à venir.
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Herbert répond à Jos Verstappen
Après le Grand Prix du Mexique, Jos Verstappen s’adressant à De Telegraaf a demandé à la FIA de regarder « s’il n’y a aucune apparence de conflit d’intérêts » parmi les commissaires. Avant d’ajouter : « Des anciens pilotes, par exemple, qui ont plus de sympathie pour certains pilotes ou (équipes). »
Selon les médias néerlandais, Johnny Herbert semblait être la cible du père de Max. Le Britannique a ainsi balayé d’un revers de main toutes les polémiques liées à l’éventuel parti pris des commissaires.
« On semble toujours parler du ‘parti pris’ des commissaires britanniques, mais lorsque nous sommes dans cette salle, nous respectons les règles et directives de la FIA. » a a expliqué Johnny Herbert. « C’est ainsi que nous devons juger la course sur piste. Le qualifier de « partial » est absolument ridicule et ne correspond pas à la réalité. Nous essayons autant que possible d’être justes dans notre jugement.
« Il y a des styles de pilotage qui ne sont pas considérés comme corrects selon les directives, et la situation que nous avons eue au Mexique a montré que nous avions pris la bonne décision. Au Mexique, les commissaires autres que moi étaient américains, belges et brésiliens, qui ont tous les mêmes pouvoirs les uns que les autres. Dire qu’il y a des préjugés est ridicule.
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