ANALYSE SPORT – Le capitaine du Racing 92 a dévoilé son quotidien de père du petit Côme, atteint de la maladie d’Alagille.
Il s’est exprimé aux côtés de son épouse dans un reportage diffusé par France 2 dans le cadre de la journée du don d’organes. Henry Chavancy, le fidèle capitaine du Racing 92 – formé au club francilien, il est devenu pro en 2007, pour 388 matches disputés depuis sous ciel et tunique blanche -, revient sur son quotidien de père de un enfant malade.
Son petit garçon, Côme, âgé de trois ans, est en effet atteint du syndrome d’Alagille, une grave maladie du foie qui provoque un retard de croissance mais aussi une jaunisse et des démangeaisons. Des symptômes pour lesquels il est contraint de prendre une vingtaine de médicaments par jour en attendant une greffe de cet organe vital, seul espoir de retrouver une vie normale.
« C’est un petit garçon qui n’a pas eu de chance à la naissance. »
« C’est un petit garçon qui n’a pas eu de chance à la naissancetémoigne Henry Chavancy avec émotion. C’est une longue attente. Parfois, nous le voyons souffrir et cela nous fait forcément mal au cœur. On a hâte de nous mais surtout de lui pour qu’il puisse revivre avec ce nouveau foie. Sa mère, Magali, complète. « Son état actuel, qui est plutôt bon, va se détériorer. Le risque est vital.
Placé sur liste d’attente dès les premiers mois de sa vie, Como peut espérer obtenir cette greffe d’ici 6 à 9 mois. Près de 300 enfants en France seraient dans la même situation. Un combat que le trois-quarts centre de 36 ans (4 sélections) mène sans relâche en soutien à son fils, lui apprenant même les bases du rugby pour égayer un quotidien rythmé par de fréquents passages à l’hôpital.