L’état défectueux de l’hélicoptère est pointé du doigt, mais les observateurs de la vie politique iranienne pointent les tensions croissantes ces derniers mois entre le président de la République islamique et l’ayatollah Khomeini, sur fond de succession au poste de guide suprême.
Comment expliquer l’accident d’hélicoptère qui a coûté la vie au président iranien ? La question est sur toutes les lèvres après la mort d’Ebrahim Raïssi en début d’après-midi dimanche dans un accident d’hélicoptère. Le chef de la République islamique revenait dimanche de l’inauguration d’un barrage à la frontière avec l’Azerbaïdjan voisin, lorsque son avion s’est écrasé dans une zone particulièrement reculée, plongée dans un épais brouillard. Les sauveteurs ont mis près de 15 heures pour localiser l’épave et récupérer les corps des neuf passagers, dont le président et son ministre des Affaires étrangères Hossein Amir Abdollahian.