Sa prestation a visiblement été unanimement appréciée tant par le jury que par le public.
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Elle a appris le ‘ori tahiti auprès de ses tantes et de sa grand-mère à Rurutu. Sa technique est impeccable et son sourire contagieux. Cette année, Aïe Manuel a illuminé les planches de To’ata et fait rayonner cet héritage culturel au sein du groupe Heikura Nui.
Rencontre :
La jeune femme de 21 ans étudie actuellement en licence d’informatique à l’Université de Polynésie. Le ‘ori tahiti est une passion qu’elle pratique depuis plusieurs années, mais c’est son tout premier Heiva. La jeune chorégraphe d’Heikura Nui, Tauhere Sandford, lui a dit : « tu seras la meilleure danseuse cette année ». « Elle danse dans mon école et illumine nos vies tous les jours simplement en partageant qui elle est », avoue Tauhere. Elle avait raison. Il faut dire que le naturel et le sourire d’Aïe sont sans doute ses atouts les plus précieux. Sur la scène de To’ata ce samedi 5 juillet 2024, elle semblait non seulement dans son élément mais en harmonie avec la musique. C’est ce qui a fait la différence selon elle : sa relation avec les musiciens, pour lesquels elle a un immense respect. Papy Heimanu, à la tête de l’orchestre d’Heikura Nui cette année, ne manque pas à l’appel du Heiva depuis plus de 50 ans. C’est lui qui a créé son pehe. « Il m’a juste regardé danser et il a fait le reste ». Une belle alchimie qui restera dans les mémoires du Heiva.
Regardez sa performance en entier
