La bataille finale est lancée entre Kamala Harris et Donald Trump, à seulement six jours de l’élection présidentielle américaine, le 5 novembre. Dans une tension qui monte chaque jour un peu plus, les deux candidats tentent de convaincre les derniers indécis de remporter la mise. , sachant que les résultats s’annoncent ultra serrés.
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Carte postale du jour
Un ton solennel, des drapeaux américains dans le chaos, la Maison Blanche en arrière-plan et 75 000 spectateurs, selon son équipe de campagne. Le meeting organisé mardi soir par Kamala Harris sur l’Ellipse, au cœur du National Mall à Washington, avait de faux airs de discours d’investiture. Dans ce qu’elle a présenté comme un ultime « réquisitoire » une semaine avant le vote, l’ancienne procureure a voulu souligner le contraste qui l’oppose à Donald Trump. Un homme « instable, obsédé par la vengeance, rongé par le ressentiment et en quête d’un pouvoir illimité », a-t-elle accusé.
Toujours dans l’idée d’opposer l’obscurité à la lumière, le vice-président a appelé les électeurs à tourner la page du trumpisme en ouvrant un « nouveau chapitre ». Et d’offrir un peu d’optimisme pour l’Amérique, une terre « assez grande pour contenir tous nos rêves, assez forte pour résister aux fractures et aux divisions, assez intrépide pour imaginer un avenir plein de promesses ». »
La promesse du jour
» Je vais vous le dire : l’Union européenne a l’air si belle, si charmante, n’est-ce pas ? Tous les petits pays européens qui se rassemblent (…) Ils ne prennent pas nos voitures. Ils ne prennent pas nos produits agricoles. Ils vendent des millions et des millions de voitures aux États-Unis. Non, non, non, ils devront payer le prix fort. »
En déplacement en Pennsylvanie mardi, Donald Trump s’est posé en défenseur de l’économie américaine, promettant de montrer ses muscles face à l’Europe. Il souhaite notamment imposer des droits de douane de 10 % sur les produits importés de l’étranger, et de 60 % sur le Made in China.
Le déficit d’aujourd’hui
Trois millions de dollars : c’est la somme que le rappeur 50 Cent dit avoir refusé depuis le camp Trump pour se produire dimanche dernier au Madison Square Garden de New York. La raison ? « J’ai peur de la politique », a-t-il déclaré à l’émission de radio Le Club des petits déjeuners.
La rencontre presque Harry Potter
C’est une institution aux Etats-Unis, un lieu d’excellence qui forme des esprits brillants depuis le milieu du XIXème siècle. Kamala Harris y a étudié. Et elle y passera la soirée électorale du 5 novembre. Poudlard, comme dans Harry Potter ? Non loin : Howard, à Washington. La prestigieuse université, considérée comme la « Harvard noire », a été créée pour offrir aux Afro-Américains l’accès à l’enseignement supérieur malgré la ségrégation toujours en vigueur. Elle forme aujourd’hui des milliers d’étudiants, pour la plupart afro-américains.
Quarterback du jour
Prenez un État swing : le Wisconsin. Prenons une ville dans cet état : Green Bay. Prenez par exemple la légendaire équipe de football américain de cette ville : les Packers. Et prenons l’un des joueurs mythiques de cette franchise mythique : Brett Favre. L’ancien quarterback sera ce mercredi aux côtés de Donald Trump pour lui témoigner son soutien, lui qui était déjà à bord du bateau MAGA en 2020.
Problème : l’image de cette icône sportive a été écornée ces dernières années à cause d’une affaire de détournement de fonds publics dans le Mississippi. Pas de quoi refroidir le Républicain.
Encart publicitaire du jour
Il y a ceux qui distribuent des tracts sur la place du marché le dimanche matin. Et puis il y a l’équipe de Kamala Harris, qui s’est offerte une place sur la célèbre Sphere de Las Vegas. Le résultat est un bel effet « wow » :
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Que disent les sondages ?
L’écart au niveau national est stable, nous dit l’agrégateur de sondages Project 538. Kamala Harris a 1,4 point d’avance.
Qu’en est-il des swing states ? Les choses bougent un peu avec le retour du Michigan au bleu, mais très légèrement. Pour le reste, on prend les mêmes et on recommence : le Nevada, la Pennsylvanie et le Wisconsin sont « à égalité », la Caroline du Nord, l’Arizona et la Géorgie sont en rouge.
Le programme des prochaines heures
Ce mercredi, Kamala Harris et Donald Trump se retrouvent en Caroline du Nord. Le démocrate sera à Raleigh et le républicain à Rocky Mount. Puis il se rendra – comme dit plus haut – à Green Bay dans le Wisconsin… où se trouvera également le vice-président, mais à Madison. Vont-ils opter pour le covoiturage ?