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Harris fait le plein de soutiens, Trump veut s’embraser à New York… Le récap’présidentiel

Harris fait le plein de soutiens, Trump veut s’embraser à New York… Le récap’présidentiel

Dix jours pour conquérir le métier le plus exposé du monde. Qui veut devenir président des États-Unis le 5 novembre ? Donald Trump ou Kamala Harris ; Reste à savoir si le républicain ou le démocrate l’emportera. Vous avez raté les dernières actualités de la campagne ? Ne pas paniquer, 20 minutes est là pour vous résumer tout cela dans son « This is America » !

Nouvelles du jour

Des célébrités au secours de Kamala Harris. Toute la semaine, la candidate s’est appuyée sur une flopée de stars : Lizzo et Usher le week-end dernier, Bruce Springsteen et Barack Obama jeudi, ou encore Beyoncé vendredi pour une rencontre axée sur le droit à l’avortement. Ce samedi, c’est Michelle Obama qui est venue la soutenir. Elle a exprimé sa « réelle crainte » de voir Donald Trump reprendre la Maison Blanche lors d’un meeting aux côtés du démocrate, qui serait un « président extraordinaire ».

« Tous mes espoirs pour Kamala s’accompagnent aussi d’une peur réelle, peur pour notre pays, peur pour nos enfants, peur de ce qui nous attend si nous oublions les enjeux de cette élection », a lancé Michelle Obama dans un discours enflammé et résolument féministe après une entrée triomphale.

Punchline du jour

 » Elle est trop faible et trop stupide pour représenter l’Amérique sur la scène internationale. » »

Vous l’aurez deviné, l’auteur est Donald Trump. Le candidat républicain a une nouvelle fois fustigé son rival dans la course à la Maison Blanche. « Cette personne ne peut pas être présidente », a-t-il déclaré dans le Michigan, ajoutant même qu’elle était « une toxicomane ». « Pouvez-vous l’imaginer traiter avec le président chinois ou russe ? Personne ne la respecte, personne ne la prend au sérieux.

Le numéro du jour

47%. C’est le pourcentage d’Américains qui écoutent des podcasts au moins une fois par mois. Pas étonnant donc de voir Donald Trump et Kamala Harris multiplier leurs apparitions sur ces formats audio, prisés des jeunes auditeurs et offrant un cadre plus confortable pour les candidats que celui des médias traditionnels.

La nouvelle importance du podcasting dans la campagne présidentielle américaine s’explique avant tout par l’augmentation de son audience. Quelque 47 % des Américains l’écoutent au moins une fois par mois, contre seulement 32 % il y a cinq ans, selon Edison Research.

La frustration du jour

Les Amérindiens ne se sentent pas entendus dans cette campagne présidentielle. Un siècle après que leurs ancêtres ont été reconnus comme citoyens américains, de nombreux Amérindiens se sentent exclus des débats politiques. Caiden John, un jeune électeur indigène de l’État du Nevada, a hâte de voter pour la première fois, un droit civique dont ses ancêtres ont longtemps été privés. « Malheureusement, je ne sais pas s’ils font vraiment attention à nous », confie-t-il à l’AFP. « Nous sommes toujours la plus petite minorité de notre pays. »

Les problèmes des Amérindiens sont ignorés et aucun des deux principaux candidats n’a visité une communauté indigène, même si cette population dépasse largement les 33 500 voix d’avance que Joe Biden avait obtenue contre Donald Trump en 2020 au Nevada.

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Le programme des prochaines heures

Donald Trump vise une démonstration de force. Le président américain espère remplir dimanche de casquettes rouges le légendaire Madison Square Garden de New York, où se sont produits les Rolling Stones, Madonna, U2 et où jouent les populaires équipes de NBA et de hockey sur glace, les Knicks et les Rangers. L’ancien président apparaîtra sur scène ce dimanche (22 heures en France), après son omniprésent allié de campagne, le propriétaire de Tesla et X Elon Musk, ou encore le grand homme des arts martiaux mixtes (MMA) Dana White.

De son côté, Kamala Harris ratissera le terrain à Philadelphie, dans l’État crucial de Pennsylvanie. Elle envisage d’appeler aux votes « quartier par quartier », selon son équipe de campagne, en mettant l’accent sur les communautés noires et latino-américaines, pour faire le plein de voix dans l’un des sept Etats contestés qui feront basculer le scrutin du 5. Novembre, l’un des plus serrés de l’histoire américaine selon les sondages.

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