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Harris attaque la santé mentale de Trump après un « festival de musique » impromptu

Lors d’un « town hall » – une séance publique de questions-réponses avec les électeurs – en Pennsylvanie ce lundi 14 octobre, Donald Trump a coupé court aux interactions avec son public pour écouter des chansons pendant plus de trente minutes.

« J’espère qu’il va bien » : Kamala Harris s’est une nouvelle fois interrogée sur la santé mentale de Donald Trump ce mardi 15 octobre, après un meeting de campagne écourté. Le Républicain préfère rester longtemps sur scène à écouter ses chansons préférées.

« Trump semble perdu, confus et comme figé sur scène », a commenté l’équipe de campagne du démocrate, diffusant une vidéo de ce moment.

Donald Trump, 78 ans, a répondu aux questions par un message de fin de soirée sur son réseau social, affirmant avoir obtenu des résultats « exceptionnels » à deux examens cognitifs distincts.

«Je suis en bien meilleure santé que Clinton, Bush, Obama, Biden et surtout Kamala», a assuré le républicain.

« Arrêtons les questions, écoutons de la musique »

La scène étrange s’est produite lors d’une « mairie » – une séance publique de questions-réponses avec les électeurs – organisée par le candidat à Oaks, en Pennsylvanie.

L’événement, qui se déroulait dans une salle apparemment mal climatisée, a été interrompu lorsque deux spectateurs sont tombés successivement malade, nécessitant l’intervention des secouristes.

« Est-ce que quelqu’un d’autre veut s’évanouir ? Levez la main s’il vous plaît », a plaisanté Donald Trump.

Puis, alors que le meeting de campagne avait commencé seulement une demi-heure auparavant, le septuagénaire a proposé : « Et si on faisait une fête de la musique ? (…) Arrêtons les questions, écoutons de la musique ».

Le Républicain a demandé que soit diffusée sa « playlist » préférée, le ténor Luciano Pavarotti chantant en premier « Ave Maria ».

Une séance de questions-réponses qui n’a pas repris

Donald Trump est souvent décrit comme très attaché à ses playlists préférées, qu’il aime écouter dans son avion privé ou dans sa résidence de Mar-a-Lago en Floride. Mais, ici, l’étonnement est venu du fait que le candidat n’a pas repris sa séance de questions-réponses.

« Qui veut entendre des questions ? » il a demandé.

La soirée électorale a donc pris une tournure insolite pendant plus de trente minutes en musique, l’ancien président se balançant debout, son micro à la main.

Le public a pu écouter Avec Te Partiro par Andrea Bocelli et Sarah Brightman, Alléluia interprété par Rufus Wainwright, Rien n’est comparable à 2 U de Sinéad O’Connor, Une trilogie américaine par Elvis Presley, Hommes riches au nord de Richmond par Olivier Anthony, pluie de novembre de Guns N’ Roses et, bien sûr, le hit disco incontournable des meetings de Donald Trump : YMCA des gens du village.

Ces derniers jours, Kamala Harris a accusé à plusieurs reprises son adversaire dans la course à la Maison Blanche d’être « mentalement instable ».

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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