Par
Hugo Hancewicz
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« C’est pathétique. » Catherine, client fidèle du BHV de la rue de Rivoli à Paris depuis 40 ans, est toujours furieux. Le 30 juin 2024, ce sexagénaire commande un matelas et un sommier pour une montant de 1 500 euros d’une grande marque de literie, située au 6e étage du grand magasin parisien. Près de deux mois plus tard, malgré l’encaissement de son chèque, elle n’a toujours pas toujours pas a reçu sa commande.
Au téléphone, les explications fournies sont flou et répétitif « Tant que nous n’avons pas été payés, nous ne pouvons pas livrer », lui disent tour à tour le fournisseur et le livreur. Une situation qui pourrait être attribuée à la retards de paiementsoulevé par les employés du magasin.
Livraisons bloquées ?
Malgré un certain lucidité sur la situation Catherine reste néanmoins déçue. « Ce sont des problèmes de riches », concède-t-elle, mais elle considère quand même que c’est « honteux » pour la notoriétéde BHV » d’avoir à faire face à une telle situation. Sa livraison montre déjà presque un mois de retardet les réponses obtenues, tant de la part de la marque de literie que du service de livraison, ne reflètent que les fébrilité ambiante « J’ai contacté à la fois la marque de literie et le livreur, et leurs réponses sont similaires : les livraisons sont bloquées. »
Par téléphone, le Service client BHVindique également que la marque de literie connaît des « dysfonctionnements logistiques », précisant que, même en cas de nouvelle commande « elle va bloquer la livraison », sans donner plus de détails. La marque de literie, de son côté, reconnaît les retards aux clients potentiels, les justifiant par une afflux important de commandesen août, et pendant les Jeux Olympiques, ce qui aurait considérablement allongé les délais.
« Une très mauvaise publicité » pour BHV
Étant donné que le groupe a été en proie à difficultés financières c’est tout son fonctionnement qui semble impacté. « Tout le monde est perdant, même nous, les consommateurs », déplore Catherine. Elle va jusqu’à écrire une lettre à la direction de SGM, la société qui gère le BHV, espérant attirer leur attention. Contacté, le groupe n’a pas encore donné suite à nos sollicitations.
Face à cette situation, Catherine est résolue : « Je ne reviendrai pas jamais plusau BHV. » Bien qu’elle n’ait pas encore demandé de remboursement, elle garde espoir de revoir son commande arrivemais estime que cette affaire constitue une « très mauvaise publicité » pour la marque. « Si BHV doit attendre pour collecter 1 500 euros« La situation semble très compliquée », soutient-elle.
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