Divertissement

Gwendoline Hamon cash sur la relation entre Cassandre et Pascal Roche : « Il faudra bien, un jour, que ces deux crétins ‘s’attrapent' »

Quel est le menu de cet opus intitulé Cuisine de caractère ?

Gwendoline Hamon : Un meurtre dans les coulisses d’un restaurant étoilé. Nous avons tourné dans un véritable établissement gastronomique, L’Auberge du Père Bise, autour du lac de Talloire, en direction d’Annecy. J’ai été ravi de retrouver, entre autres, mon vieil ami Laurent Bateau (qui joue le chef, ndlrr) et Maud Le Guénédal (la directrice de l’établissement). Son jeu est unique, et j’aime les gens qui osent être différents !

Cette enquête montre des femmes qui se battent pour se faire une place dans un milieu masculin, quitte à y payer le prix… Un sujet important pour vous ?

Bien sûr ! Je connais de grands chefs, comme Thierry Marx et Alain Passard, qui sont très respectueux des femmes. Mais je sais que la cuisine est un milieu militaire qui reste difficile pour eux. Nous vivons dans un monde créé par et pour les hommes. Heureusement, les choses changent. Il ne s’agit pas de déclarer la guerre aux hommes, mais de pointer du doigt ceux qui se comportent mal.

Cet épisode a-t-il suscité votre intérêt pour la gastronomie ?

Je n’ai jamais été obsédée par les bons restaurants, car j’adore la cuisine traditionnelle de grand-mère. Cependant, en vieillissant, j’ai appris à apprécier la subtilité. En tout cas, je reste extrêmement gourmande, même si, aujourd’hui, je dois être plus prudente qu’avant, à cause de la ménopause ! (Des rires)

Il aborde également la question du mariage, sur laquelle Cassandre a un avis bien tranché puisque, selon elle, « c’est de la merde » !

C’est moi et mes improvisations ! (Rires) Je modifie souvent les dialogues à ma manière pour qu’ils soient le plus naturels possible. Pour le reste, Cassandre est furieuse car son fils veut épouser la fille de Pascal Roche (Alexandre Varga). Mais si elle réagit ainsi, c’est qu’elle est elle-même amoureuse de Roche, et cet amour n’a jamais été assouvi…

Après huit années passées à tourner en rond, vont-ils enfin passer à la vitesse supérieure ?

C’est à la production et à la chaîne de décider ! Mais cette tension romantique est un rebondissement intéressant. Un jour, il faudra que ces deux idiots se « rattrapent » ! (Rires) Beaucoup de choses vont se passer entre eux dans les prochains épisodes…

Qu’est-ce qui vous plaît chez Cassandre ?

Grâce à elle, je m’accorde des libertés que je n’aurais pas dans un autre rôle. Il y a beaucoup de moi en elle : sa mauvaise foi, sa façon d’être avec son fils… Elle a aussi une forme de liberté que je partage. Aujourd’hui, je dis ce que je pense.

Pensez-vous à la fin de la série ?

Nous entrons dans la neuvième année, cela finira par arriver… Peut-être que la chaîne nous gardera deux épisodes spéciaux par an ? Une chose est sûre, je ne jouerai pas le même personnage avant quarante ans.

D’autres projets en cours ?

Après le tournage des deux nouveaux épisodes de Cassandre, j’enchaîne avec une mini-série pour TF1, adaptée de Rien ne t’efface, le roman de Michel Bussi. J’incarne l’héroïne, une médecin généraliste, qui a un gros problème.

Cassandre, samedi 30 mars à 21h10 sur France 3

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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