Nouvelles

Montpellier. Attaque de Samara : « C’est elle qui a harcelé la collégienne mise en examen »

Voir mon actualité

Depuis un mois, l’affaire deagression sur Samaracet élève de 4ème du collège Arthur Rimbaud, Montpellier suscite de nombreuses réactions. La divulgation, mardi 30 avril 2024, de rapport sommaire de la mission d’inspection de Ministère de l’Éducation Nationale et de la Jeunesse, amène à de nouvelles positions sur cette affaire, avec le témoignage choc de Me Mickaël Poilprél’avocat de l’écolière mise en examen. Narratif.

Ce mercredi 1er mai 2024, la mère de Samara, Hassiba R. et l’un de ses avocats, Me Marc Gallix a longuement témoigné dans Métropolitain sur le contenu de ce document, évoquant, en somme, une véritable trahison. La mère se dit « choquée, indignée et scandalisée » de lire que sa fille n’a jamais fait l’objet de harcèlement scolaire. Me Gallix qualifie ce rapport de « honteux » et révèle qu’il n’a aucune valeur : « C’est simplement une pierre administrative, c’est ce qui compte dans cette procédure qui vise pourtant une tentative d’homicide volontaire sur mineur de 15 ans, donc ouverte à la poursuite pénale. , c’est exclusivement l’aspect judiciaire.

Le personnel du Collège réagit

Ce mercredi, les personnels du collège Arthur Rimbaud, via les représentants syndicaux, se sont également exprimés à ce sujet. dernière nouvelles rendu public à la demande de la Ministre, Nicole Belloubet, heureuse de constater qu’aucune négligence ou faute ne peut leur être imputée. Interrogé par Métropolitain, Ce mercredi, la mère de Samara a révélé que « l’inspecteur dépêché par le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse pour mener à bien cette mission flash m’a dit en se vantant, au début de mon audition, que nous sommes les carottes. On voit le résultat, elles sont ridicule. »

« Un rapport conforme à la vérité »

Demandé par Métropolitain ce jeudi 2 mai 2024, Moi Mickaël Poilpré qui défend la collégienne de 14 ans mise en examen pour cette tentative de meurtre à Samara se dit « satisfait de ce rapport d’inspection », comme les enseignants et autres personnels d’Arthur Rimbaud : « Je suis vraiment heureux que ce rapport ministériel confirme la version encore développé depuis son arrestation et sa mise en examen par mon jeune client et renforce la réalité de cette affaire très médiatisée : c’est Samara qui harcèle régulièrement mon client depuis au moins un an et cette vérité qui semble déranger certains ne tardera pas à se manifester. révélé au tribunal. »

« Aucun acte religieux »

L’avocat note que « tout d’abord, ce rapport très complet exclut l’hypothèse d’un acte à caractère religieux, car répété au lendemain des faits par la mère de la victime devant les caméras de télévision, il ne s’agissait absolument pas d’une scène de violence ». violence se déroulant dans un contexte communautaire, confirmant le rôle violent joué par les Comptes Fisha sur les réseaux sociaux. Ensuite, il écarte la responsabilité du personnel du collège Arthur Rimbaud, pointé du doigt à plusieurs reprises par la mère. Enfin, il reconstitue de manière exemplaire et tout à fait vraie la chronologie des faits, ainsi que ceux qui les ont précédés. Et qu’est-ce que ça dit ? Eh bien, c’est Samara qui a humilié, harcelé et menacé la collégienne mise en examen depuis plusieurs mois. Et aussi que depuis le début de l’affaire, sa mère a fait de nombreuses déclarations qui ne sont pas du tout objectives.»

« Pas de préméditation, pas d’embuscade »

Selon Mickaël Poilpré, « ma cliente avait demandé à plusieurs reprises à Samara de cesser ces agissements qui lui étaient préjudiciables et notamment de ne plus diffuser de photos dégradantes d’elle sur les réseaux sociaux, notamment sur TIC Tac, mais elle a toujours refusé, elle a continué ses publications qui lui ont porté préjudice. Alors, mon client, poussé à bout, a décidé de lui demander des comptes. Le mardi 2 avril 2024, vers 16 heures, elle attend seule Samara entre le collège et l’arrêt de bus qui l’emmène au domicile familial à Juvignac, son but est de lui demander une dernière fois de ne plus la harceler sur le réseaux sociaux. Samara l’a mal pris et une dispute éclate. Mon client ne sait pas comment des jeunes, étrangers au collège Arthur Rimbaud, lycéens, ont pu se présenter et s’impliquer dans cette dispute. Elle a été dépassée et tout a ensuite dégénéré.

L’avocat de l’écolière mise en examen l’assure : « L’écolière n’a jamais préparé ce qui est présenté depuis le début du dossier comme un guet-apens, elle n’a jamais prémédité une quelconque attaque violente contre Samara. Et elle n’est pas la marraine. Selon nos informations, c’est cette version qu’elle a donnée tant en garde à vue au commissariat central que devant le juge d’instruction, lorsqu’elle lui a notifié sa mise en examen pénale.

Vidéos : actuellement sur Actu

« Un rapport rassurant »

Me Poilpré ne cache pas que « ce rapport de synthèse qui nous est très favorable et qui sera versé au dossier d’enquête, est rassurant. Je peux vous assurer que ma cliente, qui n’a que 14 ans, se demande depuis sa mise en examen si sa version allait être prise en compte. Elle se demandait : mais suis-je la menteuse ? Vous verrez que ce rapport ministériel n’est pas le résultat d’une simple enquête administrative, mais il est important pour la suite de l’enquête.

Commissions rogatoires non complétées

A ce stade de l’instruction, un mois après l’ouverture de l’information judiciaire, les commissions rogatoires délivrées par le juge aux enquêteurs du Service local de police judiciaire de Montpellier – ancienne sûreté départementale de l’Hérault – ne lui ont pas encore été communiqués, ce jeudi 2 mai, des auditions, retours d’analyses et expertises diverses, notamment téléphoniques, étant en cours.

Quelle sera la prochaine étape ? Le magistrat convoquera prochainement les cinq mineurs poursuivis, dont la collégienne présentée comme l’instigatrice, ce qu’elle nie farouchement, pour un nouvel interrogatoire, après le premier réalisé lors de leur signification des mises en examen.

Confrontations et reconstitution

M. Gallix a révélé mercredi qu’il envisageait de demander au juge d’entendre le directeur du collège Arthur Rimbaud, le professeur ou l’éducateur qui a fait sortir Samara alors que sa mère avait prévenu qu’elle était en danger et éventuellement le recteur de l’Académie de Montpellier : « contrairement à ce rapport désastreux et corporatiste, nous pensons que la vie scolaire a échoué ».

Autre phase prévue : après près de trois heures d’audition de sa mère, Samara sera directement entendue par le juge, probablement dans le courant du mois de juin. Ensuite, le juge procédera à des confrontations entre les agresseurs présumés et la victime, et en fonction de l’évolution de la procédure, décidera s’il y a lieu d’organiser une reconstitution entre le collège et l’arrêt de bus, à l’endroit où se trouvait l’écolière. grièvement blessé.

A l’issue de cette enquête menée avec rigueur, les parties concernées seront tranchées sur la décision du juge de déférer les prévenus pour tentative d’homicide volontaire, donc pénalement, ou de les poursuivre pour violences volontaires en réunion sur mineur. 15 ans, ce qui constitue un délit.

Suivez toute l’actualité de vos villes et médias préférés en vous abonnant à Mon Actu.

Cammile Bussière

One of the most important things for me as a press writer is the technical news that changes our world day by day, so I write in this area of technology across many sites and I am.
Bouton retour en haut de la page