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Guy Novès, sur la domination toulousaine : « Qui peut battre le Stade Toulousain aujourd’hui ? »

« Les différentes générations dorées du Stade Toulousain sont-elles comparables ?
C’est difficile à dire. Ce que je constate, c’est qu’un état d’esprit persiste. Au-delà de la technique et du jeu, sur cette notion de donner le meilleur, toutes les générations sont comparables. On parle souvent de « jeu de mains, jeu de Toulouse »mais le Stade Toulousain a toujours eu une défense de fer, comme il l’a prouvé face au Leinster samedi (22-31 AD).

« A mon époque, si mes deux titulaires n’étaient pas là, c’était moins bien. Ici, ce n’est pas le cas »

Une génération est-elle plus forte que l’autre ?
Il est impossible de répondre. Je peux seulement dire que l’équipe d’aujourd’hui est impressionnante. Il y a du talent partout. Mais il y a aussi de l’intelligence dans le recrutement en recherchant des étrangers de très haut niveau comme Willis, Arnold, Meafou et d’autres. Sans oublier également un travail de formation exceptionnel. Quand j’accompagne mes deux petits-fils de 6 et 7 ans à l’entraînement et que je regarde les enfants jouer, je comprends pourquoi ils sont bons à 17 ans. Enfin, il faut souligner l’apport de ce personnel de grande qualité. La différence entre les générations réside dans le nombre cumulé de joueurs pouvant prétendre jouer en équipe première. Avant, ils étaient une trentaine. Aujourd’hui, ils sont plus d’une quarantaine ! Mais c’est difficile de comparer. Par exemple, la génération Michalak, ils ont commencé à jouer à 18 ans, pas à 21 ans comme la précédente, ce qui est déjà fabuleux. Quand vous avez Dupont, Ntamack, Baille, Marchand…. En deuxième ligne, vous avez Meafou, Flament, Arnold. A mon époque, si mes deux titulaires n’étaient pas là, c’était moins bien. Ici, ce n’est pas le cas. La preuve encore avec un remplaçant Thomas Ramos. C ‘est impressionnant.

Jusqu’où peut aller la génération actuelle ?
On se demande qui peut battre le Stade Toulousain en ce moment. Cette génération est capable de remporter quatre Brennus consécutifs, comme la génération Stade Toulousain entre 1994 et 1997, voire trois Coupes d’Europe, comme Toulon entre 2013 et 2015. Plus on gagne, plus on a envie de gagner. Et surtout, quand on gagne au Stade Toulousain, on n’a pas envie de repartir. »

Cammile Bussière

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