Guillaume Meurice suspendu de Radio France : Charline Vanhoenacker « très inquiète », son message fort

Le chroniqueur de l’émission Le grand dimanche soir sur France Inter est suspendue. C’est Guillaume Meurice lui-même qui l’a annoncé sur son compte X, anciennement Twitter.

Il a publié un communiqué cet après-midi, jeudi 2 mai, expliquant la situation.

Guillaume Meurice : suspendu pour « faute grave »

 » Chers auditeurs, pour des raisons indépendantes de ma volonté, je ne participerai pas aux deux prochaines émissions « Le Grand Dimanche Soir » sur France Inter » écrit-il. Avant de donner plus d’explications : « pour des raisons dépendant de la volonté de la direction de Radio France, je suis » convoqué à un entretien préalable en vue d’une éventuelle sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’à la rupture anticipée de mon contrat à durée déterminée pour faute grave« . Je suis sommé de cesser toute activité professionnelle à Radio France et de ne pas me présenter à mon poste de travail avant ledit entretien.. »

Guillaume Meurice conclut son message avec une touche d’humour : « Donc. Bon, des bisous quand même, hein. Le plaisir est terminé ! »

Pour rappel, en octobre dernier lors de sa chronique sur France Inter avait suscité une polémique dans qualifiant le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de « une sorte de nazi sans prépuce » . Des plaintes avaient été déposées contre l’humoriste pour incitation à la haine.

Malgré le rejet des plaintes, la direction de Radio France semble vouloir prendre d’autres mesures.

Charline Vanhoenacker lui apporte son soutien

Ce soir, le journaliste et présentateur de l’émission Le grand dimanche soirCharline Vanhoenacker a réagi à cette information, également sur son compte X.

Elle écrit : « Je prends acte de la décision de Radio France. Cette situation est très préoccupanteMais les troupes restent mobilisées au service du rire. Soutien à mon camarade Guillaume Meurice. »

Cette décision intervient quelques jours après que la radio a décidé de licencier Jean-François Achille pour « fautes graves » et « manquements répétés aux obligations déontologiques. » En cause, une collaboration envisagée par Jordan Bardella, tête de liste RN aux élections européennes.