Joël SAGET / AFP
Guillaume Meurice, ici lors d’une séance photo à Paris, le 13 mars 2024.
RADIO – Il préfère en rire. Guillaume Meurice, suspendu trois semaines dans l’attente d’un éventuel licenciement, est convoqué devant une commission de discipline le 30 mai à 14h30 par la direction des ressources humaines de Radio France, annonce Libérer ce mercredi 22 mai.
«Le licenciement approche…»a commenté l’humoriste sur son compte X, en faisant référence à la série Game of Thrones et sa fameuse réponse « L’hiver arrive… ». En même temps, il a partagé un article de Humanité rapportant sa convocation.
« La sanction envisagée est le licenciement anticipé pour faute grave » de son contrat de travail, le rappelle-t-il dans sa convocation, consultée par l’AFP et qui fait suite à un entretien préliminaire jeudi dernier.
« Pas de décision de sanction définitive » ne sera pas « notifié moins de deux jours ouvrables après la tenue de la commission » et le comédien peut demander « lors de la réunion (…) que ce délai minimum soit porté à huit jours calendaires »c’est précisé.
Assisté par un salarié de Radio France le 30 mai ?
Guillaume Meurice a été retiré de l’antenne le 2 mai, quatre jours après avoir réitéré ses propos polémiques sur Benjamin Netanyahu tenus fin octobre.
Il a comparé le Premier ministre israélien à un « une sorte de nazi mais sans prépuce »ce qui lui a valu des accusations d’antisémitisme et une plainte, récemment classée sans suite.
L’humoriste, qui pourra se faire assister le 30 mai par une personne de son choix parmi les salariés de Radio France, était accompagné d’un délégué syndical Sud lors de son entretien préliminaire la semaine dernière.
A l’issue de cet entretien, le syndicat a expliqué que Guillaume Meurice était accusé d’avoir réitéré ses propos polémiques. « sachant que l’Arcom (le régulateur de l’audiovisuel) avait adressé une mise en demeure à Radio France » la première fois.
Ainsi, le chroniqueur aurait «manquait de loyauté envers son employeur» et je l’aurais fait « afin de servir des intérêts personnels »rapporte Sud qui conteste cela. « La DRH de Radio France dispose d’éléments suffisants pour renoncer à une sanction pouvant aller jusqu’à la rupture anticipée du contrat de travail »estime le syndicat.
Une grève contre la suspension de Guillaume Meurice a empêché dimanche 12 mai la diffusion de l’émission de Charline Vanhoenacker, dont il fait partie, et perturbé les programmes de la station dans la journée.
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