Guillaume Meurice convoqué par Radio France devant une commission de discipline le 30 mai
Le verdict avant la fin du mois. L’humoriste de France Inter Guillaume Meurice, suspendu pour trois semaines dans l’attente d’un éventuel licenciement, est convoqué le 30 mai à 14h30 devant une commission de discipline par la direction des ressources humaines de Radio France, a-t-il indiqué. annoncé mercredi. « La sanction envisagée est la rupture anticipée pour faute grave » de son contrat de travail, rappelle-t-il dans sa convocation. Toutefois, « aucune décision définitive de sanction » ne sera « notifiée moins de deux jours ouvrés après la tenue de la commission ».
Guillaume Meurice a été retiré de l’antenne le 2 mai, quatre jours après avoir réitéré ses propos polémiques sur Benjamin Netanyahu tenus fin octobre. Il avait comparé le Premier ministre israélien à une « sorte de nazi mais sans prépuce », ce qui lui avait valu des accusations d’antisémitisme et une plainte, récemment classée sans suite.
Manque de « loyauté envers son employeur »
L’humoriste était accompagné d’un représentant syndical Sud lors de son entretien préliminaire, jeudi 16 mai. A l’issue de cet entretien, le syndicat a expliqué que Guillaume Meurice était accusé d’avoir réitéré ses propos polémiques « sachant que l’Arcom (le régulateur de l’audiovisuel) avait envoyé Sur Radio France, un avertissement demeure » la première fois.
Ainsi, le chroniqueur aurait « manqué de loyauté envers son employeur » et l’aurait fait « afin de servir des intérêts personnels », rapporte Sud, qui conteste. « La DRH de Radio France dispose d’éléments suffisants pour renoncer à une sanction qui pourrait aller jusqu’à la rupture anticipée du contrat de travail », estime le syndicat.
Une grève contre la suspension de Guillaume Meurice avait empêché dimanche 12 mai la diffusion de l’émission de Charline Vanhoenacker, dont il fait partie, et perturbé les programmes de la station dans la journée.