Guillaume Meurice convoqué par France Inter pour sanction disciplinaire
Capture d’écran TMC
Dans l’attente d’une éventuelle sanction, l’humoriste est privé de temps d’antenne sur Radio France.
MÉDIAS – Nouveau rebondissement après la plaisanterie sur le prépuce du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Dans un tweet intitulé « À propos de la liberté d’expression », partagé sur Super dimanche soir.
Dans la question ? Le trublion de la radio publique est convoqué par « la direction de Radio France » a un » entretien préalable en vue d’une éventuelle sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’à la rupture de (son) contrat » durée déterminée.
» Je suis sommé de cesser toute activité professionnelle à Radio France et de ne pas me présenter à mon poste de travail avant ledit entretien. », dont la date n’a pas été précisée par Guillaume Meurice.
Cette convocation est justifiée par un « faute grave », rapporte Guillaume Meurice. Selon l’AFP, qui cite des sources concordantes, il est accusé d’avoir répété à l’antenne sa blague sur Benjamin Netanyahu. Le 29 octobre 2023, il l’avait en effet qualifié de « une sorte de nazi mais sans prépuce » lors d’une chronique sur un costume d’Halloween, quelques jours après l’attentat du 7 octobre et le début de la riposte israélienne dans la bande de Gaza. Ce qui vaut d’ailleurs à l’humoriste une convocation par la police judiciaire quelques jours plus tard.
Comme indiqué HumanitéGuillaume Meurice a depuis répété cette blague sur l’antenne de France Inter il y a seulement quelques jours, le 28 avril.
Plaintes encore classées sans suite
Si la direction de Radio France a décidé de ne pas laisser le dossier avancer, ce n’est pas le cas de la justice qui a finalement choisi d’abandonner les poursuites judiciaires contre Guillaume Meurice, estimant les faits allégués insuffisamment caractérisés.
Plaintes pour « provocation à la violence et à la haine antisémite » Et « insultes publiques à caractère antisémite » avait donc été classée sans suite par le parquet de Nanterre, comme l’a révélé le 22 avril dernier Libérer.
Humanité souligne que cette convocation de la direction de la station pourrait plutôt s’appuyer sur la récente mise en garde de l’Arcom, qui estimait que « les risques de répercussions sur la cohésion de notre société ne pouvaient être ignorés, particulièrement dans un contexte marqué par la résurgence des actes antisémites »même si le gendarme des médias a également reconnu le principe de « protection de la liberté d’expression des comédiens ».
Voir aussi sur Le HuffPost :