Guerschon Yabusele va accrocher une affiche de LeBron chez lui • Basket USA
Avec Isaïa Cordinier et Mathias Lessort, c’est lui qui a complètement changé le visage de l’équipe de France lors de la deuxième semaine des Jeux Olympiques. Élu dans le deuxième top cinq de la compétition, Guershon Yabusele a fait plus de dégâts en finale, contre les États-Unis, avec 20 points à 6/14 aux tirs.
Il a même reçu le « MVP », « MVP » de la part du public de l’Arena Bercy, pendant le match et à nouveau sur le podium, lorsque les Bleus ont reçu leurs médailles.
« Ça me pousse. Surtout que c’était dans des moments où j’étais un peu fatiguée. À ce moment-là, tu te dis que c’est la finale et ça aide tout le monde, en fait. Je suis fière de tout le monde, de mes coéquipières, du staff… Parce que ce n’était pas une compétition facile et on mérite cette médaille parce qu’on s’est vraiment battues. »
« Quand je le vois, je me dis que soit je fais un dunk, soit il me bloque. Je n’ai pas le choix de faire un lay-up ou quoi. À ce moment-là, tu ne réfléchis pas. »
Après une finale qui s’est finalement jouée le « De petites erreurs, on a raté beaucoup de tirs ouverts, moi le premier, des petits turnovers, des petites erreurs de communication en défense… Des bêtises, mais qui comptent au final. On leur a posé des problèmes, on sait qu’ils ont douté. »
Et puis il y a l’action du jeu : son poster de LeBron James, s’il vous plaît !
« C’était une action incroyable mais quand je la vois, je me dis soit je fais un dunk, soit il me bloque. Je n’ai pas le choix de faire un lay-up ou quoi. Sur le moment, on ne réfléchit pas. Quand j’ai vu le contact et que je l’ai fait quand même, ça a choqué tout le monde. Je vais quand même mettre l’affiche à la maison. »
Peut-être à côté de cette médaille d’argent, sa deuxième après celle de Tokyo, même s’il y a « en avoir marre » de ce métal et qu’il aimerait désormais l’or. Mais contrairement à certains coéquipiers, il ne le boude pas.
« Le problème avec la médaille d’argent, c’est que tu joues la finale, tu la perds et après tu dois rire. Quand tu joues pour la troisième place, tu prends la médaille, tu arrives et tu es content. C’est un sentiment difficile mais je n’échangerais pas ça contre une troisième place. Je suis content et fier parce que nous avons tout donné. »