Guerre Israël-Hamas. Tsahal étend son influence, Pékin veut agir pour la paix… les dernières nouvelles
Les forces israéliennes ont pris le contrôle tactique du corridor de Philadelphie, une étroite zone tampon de 14 km de long à la frontière entre le sud de la bande de Gaza et l’Égypte, a déclaré mercredi 29 mai 2024 le porte-parole de la bande de Gaza. Daniel Hagari.
« Ces derniers jours, les forces israéliennes ont pris le contrôle tactique du corridor de Philadelphie, à la frontière entre Rafah et l’Égypte. »dit Daniel Hagari.
« Le corridor de Philadelphie était régulièrement utilisé par le Hamas pour introduire clandestinement des armes dans la bande de Gaza »a-t-il indiqué.
La frontière avec l’Égypte, située le long de la limite sud de la bande de Gaza, est la seule frontière terrestre du territoire qui n’était pas directement contrôlée par Israël.
Daniel Hagari a déclaré que les forces israéliennes avaient découvert une vingtaine de tunnels le long du couloir de Philadelphie.
Selon lui, les soldats israéliens ont détruit un tunnel de 1,5 kilomètre de long à l’est de Rafah, dans lequel se trouvaient des soldats israéliens. « de grandes quantités d’armes » et dont l’entrée était située à 100 mètres du point de passage.
Une source égyptienne « haut niveau » a démenti les informations d’Israël concernant l’existence de tunnels le long de la frontière entre la bande de Gaza et l’Égypte, a déclaré mercredi la télévision égyptienne. Actualités Al-Qaheraaffilié à l’État.
Xi Jinping veut une conférence de paix
Le président chinois Xi Jinping a estimé jeudi 30 mai 2024, à propos du conflit à Gaza, que « la justice ne doit pas être absente pour toujours » dans la région, plaidant également pour l’organisation d’un « grand » conférence de paix.
« Le Moyen-Orient est une terre avec de grandes perspectives de développement, mais la guerre y fait toujours rage (…). La justice ne doit pas être absente pour toujours »a-t-il déclaré lors d’un discours prononcé à l’ouverture du Forum Chine-pays arabes à Pékin, appelant à l’organisation d’un « conférence internationale de paix ».
Deux Israéliens tués
Deux Israéliens ont été tués mercredi soir dans un « attaque de voiture bélier » près de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie occupée, a indiqué l’armée israélienne.
L’armée a fait état mardi soir dans un bref communiqué d’un « attaque de voiture bélier » à l’extérieur de Naplouse, près d’une colonie israélienne. L’armée a indiqué plus tard que « deux citoyens israéliens ont été tués ».
Décès d’une jeune fille syrienne
Deux frappes israéliennes ont visé mercredi soir une ville côtière et le centre de la Syrie en guerre, tuant une petite fille selon des médias officiels syriens et une ONG, qui ont également fait état de la mort de trois combattants syriens du Hezbollah libanais.
« L’ennemi israélien a lancé une attaque aérienne… ciblant un site au centre et un immeuble résidentiel de la ville côtière de Banyas, tuant une jeune fille et blessant dix civils »a déclaré le ministère syrien de la Défense dans un communiqué.
Auparavant, l’agence de presse officielle Sana avait affirmé que la défense aérienne syrienne était entrée en action et avait « Cibles ennemies interceptées dans le ciel au-dessus de la ville de Homs »au centre du pays.
L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), une ONG basée au Royaume-Uni disposant d’un réseau de sources en Syrie, a pour sa part indiqué qu’Israël avait ciblé « au moins un site militaire (…) dans la région de Homs »et «trois membres syriens du Hezbollah libanais» avait péri.
L’Observatoire a noté que la région abritait des positions de groupes soutenus par l’Iran, notamment le puissant Hezbollah, déployés en Syrie pour soutenir le régime au milieu de la guerre civile qui a débuté en 2011.
L’ONG a également confirmé qu’une petite fille avait été tuée à Banyas et a ajouté que 20 civils y avaient été blessés.
Le Brésil rappelle son ambassadeur en Israël
La tension entre le Brésil et Israël liée à la guerre à Gaza s’est encore accentuée mercredi, Brasilia ayant rappelé son ambassadeur sans nommer immédiatement un remplaçant à son poste à Tel-Aviv.
La crise diplomatique entre les deux pays a éclaté en février lorsque le président brésilien de gauche Luiz Inacio Lula da Silva a comparé l’offensive israélienne dans la bande de Gaza à l’extermination des Juifs par les nazis.
Engagé dans une offensive à Gaza après l’attaque du 7 octobre dans le sud d’Israël menée par le Hamas, le gouvernement israélien s’est indigné des propos de Lula, l’une des voix les plus marquantes du Sud global, dont le pays assure cette année la présidence tournante. du G20.
Les conditions ne sont pas réunies pour l’ambassadeur brésilien Frederico Meyer « retour en Israël »a indiqué mercredi à l’AFP une source diplomatique brésilienne, sous couvert d’anonymat.
Le ministère israélien des Affaires étrangères a déclaré dans un communiqué qu’il n’avait pas encore reçu de réponse. « notification officielle » du gouvernement brésilien.
Manifestations à Paris et Bruxelles
La police a utilisé mercredi des canons à eau et des gaz lacrymogènes pour disperser une manifestation de quelque 300 personnes protestant contre les bombardements israéliens sur la bande de Gaza, devant l’ambassade d’Israël à Bruxelles, a appris un journaliste de l’AFP.
La veille, un rassemblement au même endroit avait été dispersé de la même manière, entraînant des condamnations d’Amnesty International et de la Ligue des droits de l’Homme.
Au total, 4.500 personnes, selon la préfecture de police, se sont rassemblées mercredi soir dans le centre de Paris pour protester contre les bombardements israéliens sur la bande de Gaza, pour la troisième soirée consécutive, a constaté l’AFP.
Les manifestants, pour la plupart des jeunes, brandissaient des drapeaux palestiniens et scandaient : « Vive la lutte du peuple palestinien », « Ce n’est pas une guerre, c’est un génocide »ou « Israël assassine les enfants de Palestine ».
« 4 500 personnes rassemblées », à partir de 18 heures, a indiqué la préfecture de police de Paris. Vers 23 heures, un « Une centaine de personnes rassemblées devant l’Assemblée nationale »» a ajouté la préfecture de police. « Tous les manifestants se sont dispersés à 23h30 »continuons-nous de la même source, précisant que les interventions de la police avaient permis de« prévenir les obstacles à la circulation ».