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Guerre Israël-Hamas : des progrès vers une trêve, frappes de Tsahal en Syrie… Dernières nouvelles

Guerre Israël-Hamas : des progrès vers une trêve, frappes de Tsahal en Syrie… Dernières nouvelles

Les chefs du Mossad (renseignement extérieur israélien), David Barnea, et du Shin Bet (sécurité intérieure), Ronen Bar, ont participé vendredi 23 août 2024 aux négociations, une semaine après un précédent cycle de discussions à Doha avec des médiateurs américains, qataris et égyptiens.

Selon le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, ils se trouveraient au Caire. « pour faire avancer un accord visant à libérer les otages » enlevé et emmené à Gaza lors d’une attaque sans précédent menée par le mouvement islamiste Hamas le 7 octobre sur le sol israélien, qui a déclenché la guerre dans le territoire palestinien dévasté et assiégé.

Le directeur de la CIA, William Burns, et le coordinateur de la Maison Blanche pour le Moyen-Orient, Brett McGurk, sont également présents, tandis que le Hamas, qui n’a pas pris part aux négociations de Doha, n’y participe pas.

Selon une source égyptienne proche des négociations, les chefs des services de renseignements égyptiens et qataris seraient également présents. « étendu » débutera dimanche et constituera « une étape décisive dans la formulation d’un accord ».

« Les premières discussions que nous avons eues au Caire hier soir ont été constructives. Nous souhaitons donc que la même dynamique se poursuive ici au cours des prochains jours. »Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby, a déclaré.

La Maison Blanche a démenti vendredi que les négociations au Caire étaient proches de l’échec, tandis qu’Israël et le mouvement islamiste palestinien s’accusaient mutuellement de bloquer un accord, affirmant au contraire que « des progrès (avaient) été réalisés ».

« Nous avons maintenant besoin que les deux parties se réunissent et travaillent à trouver une solution. » d’un accord, a ajouté John Kirby.

Frappes en Syrie

Trois combattants pro-iraniens ont été tués vendredi dans des frappes attribuées à Israël dans le centre de la Syrie, a rapporté l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

« Les frappes israéliennes ont tué trois combattants pro-iraniens et en ont blessé une douzaine d’autres »a déclaré l’ONG basée au Royaume-Uni, qui dispose d’un vaste réseau de sources en Syrie.

Ils « Ils ont frappé des stations-service improvisées affiliées au Hezbollah (libanais) dans la campagne de Homs, ainsi que des dépôts d’armes appartenant au mouvement et deux sites de l’armée syrienne dans la campagne de Hama »a déclaré Rami Abdel Rahman, directeur de l’OSDH. « Une épaisse fumée s’élevait de la plupart des sites ciblés »et les grèves ont « détruit le dépôt d’armes et les entrepôts de carburant ».

Le ministère syrien de la Défense a indiqué pour sa part que « Sept civils blessés » dans les frappes israéliennes menées vers 16h35 GMT (19h35 heure locale) contre plusieurs « sites » dans le centre du pays. L’attaque « a causé des dégâts matériels »a ajouté la même source.

Au moins neuf morts au Sud-Liban

Au moins huit combattants et un enfant ont été tués vendredi dans des raids aériens israéliens dans le sud du Liban, ont rapporté des sources proches des services de sécurité libanais.

Le Hezbollah a riposté en tirant plusieurs centaines de roquettes vers l’État juif.

Six membres du Hezbollah ont été tués dans plusieurs frappes menées par Israël sur des localités de la région, selon la milice chiite libanaise et une source sécuritaire.

Un autre combattant du Hezbollah a été tué ainsi qu’un enfant lors d’un raid sur le village d’Aita, à 14 km au nord de la frontière avec Israël, a ajouté la même source.

Un militant a également été tué lors d’un raid près d’Aitarun, bien que l’on ne sache pas s’il appartenait au Hezbollah, a-t-elle déclaré.

Condamnations après les émeutes anti-israéliennes au Daghestan

Cinq personnes ont été condamnées vendredi par un tribunal du sud de la Russie à des peines de prison allant jusqu’à neuf ans pour avoir participé à une émeute anti-israélienne dans un aéroport du Daghestan, dans le Caucase russe.

Le 29 octobre, une foule d’hommes a envahi le tarmac et le terminal de l’aéroport de Makhatchkala, capitale de cette république instable à majorité musulmane, en plein milieu de tensions à travers le monde liées au conflit entre Israël et le Hamas.

Des dizaines de participants aux émeutes ont déjà reçu des peines légères au cours des mois qui ont suivi : amendes, travaux d’intérêt général ou détention jusqu’à 10 jours.

Vendredi, la justice russe s’est montrée beaucoup plus sévère avec les cinq accusés, poursuivis pour « participation à des émeutes de masse »identifiés comme étant Anvarbek Atayev, Islam Ibraguimov, Salik Ramazanov, Magomed Omaraskhabov et Rabadan Radjabov.

Les quatre premiers accusés ont été condamnés à plus de six ans de prison et M. Ramazanov à neuf ans, pour avoir également fait usage de « violence contre les forces de l’ordre ».

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