Un porte-parole du bureau du Premier ministre israélien a confirmé lundi la dissolution du cabinet de guerre, créé après l’attentat terroriste du 7 octobre perpétré par le mouvement palestinien Hamas en Israël, à la suite de la démission la semaine dernière du centriste Benny Gantz.
La société de sécurité prend le relais
« Le cabinet de guerre était une condition préalable à la création de ce gouvernement d’union nationale (…) Avec le départ de M. Gantz du gouvernement, le cabinet n’est plus nécessaire, ses fonctions seront reprises par le cabinet de sécurité « , a déclaré le porte-parole David Mencer lors d’un point de presse.
Le cabinet de sécurité, qui comprend neuf ministres en plus de Benjamin Netanyahu, est désormais le principal organe décisionnel concernant la guerre avec le Hamas.
Benny Gantz a mis sa menace à exécution
Benny Gantz, leader du parti Union nationale et favori pour succéder à Netanyahu en cas de chute du gouvernement, a quitté la coalition gouvernementale le 9 juin, emmenant avec lui Gadi Eisenkot, qui est comme lui un ancien leader du parti. Armée.
Ministre sans portefeuille au sein d’un gouvernement élargi après le 7 octobre et l’attaque du Hamas en Israël qui a déclenché la guerre, Benny Gantz avait lancé un ultimatum à Benjamin Netanyahu. Il a exigé l’adoption par le cabinet de guerre d’un « plan d’action » sur la question de l’après-guerre dans la bande de Gaza, faute de quoi il serait « contraint de démissionner du gouvernement ».
Selon les commentateurs, cette dissolution vise également à couper l’herbe sous le pied des ministres d’extrême droite Ben Gvir et Bezalel Smotrich qui souhaitaient participer au cabinet de guerre depuis le début du conflit.