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Guerre entre Israël et le Hamas. L’armée israélienne tue le chef du Fatah, rencontre Biden-Netanyahu… les dernières nouvelles

Israël ne relâche pas ses opérations et ses bombardements au Liban voisin. L’armée israélienne a ainsi tué, mercredi 21 août 2024, un chef militaire palestinien du Fatah pour la première fois depuis le début de la guerre à Gaza, où près de 30 Palestiniens sont morts dans des bombardements israéliens selon la Défense civile.

Le Fatah du président Mahmoud Abbas a accusé Israël de vouloir « l’assassinat » par Khalil Al-Maqdah « mettre le feu à la région »alors que le secrétaire d’État Antony Blinken achevait une nouvelle tournée au Moyen-Orient, aucune avancée n’ayant été annoncée vers un accord de trêve à Gaza.

Au cours des dernières 24 heures, l’armée a mené plusieurs raids au Liban, tuant six personnes, selon les autorités libanaises, dont Khalil Al-Maqdah, un chef de la branche armée du Fatah, dans une frappe contre sa voiture à Saïda (sud).

L’armée l’a accusé « agir au nom de » de l’Iran, l’ennemi juré d’Israël, et son implication dans « attaques terroristes ».

Le Hezbollah a déclaré avoir mené une dizaine d’attaques mercredi contre des positions militaires dans le nord d’Israël et sur le plateau du Golan occupé par Israël, en utilisant des roquettes et des drones explosifs.

« Nous sommes prêts à affronter n’importe quel scénario, aussi bien défensivement qu’offensivement »« Nous sommes déterminés à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour protéger la paix et la sécurité internationales », a déclaré Netanyahu lors d’une visite dans une base du nord d’Israël.

Une trêve de plus en plus incertaine

Dans un contexte explosif d’escalade des combats, Anthony Blinken a conclu une nouvelle tournée régionale, avertissant que la dernière proposition de compromis américaine pour une trêve à Gaza pourrait être celle de l’Iran. « dernière chance ».

Le secrétaire d’Etat américain, qui s’est rendu en Israël, en Egypte et au Qatar, avait affirmé qu’Israël avait accepté ce plan, dont les détails n’ont pas été rendus publics, et avait demandé au Hamas de faire de même.

Le mouvement islamiste a accusé les États-Unis d’avoir inclus dans le plan « nouvelles conditions » d’Israël, y compris le maintien de troupes israéliennes à la frontière entre Gaza et l’Égypte.

Les médias israéliens ont également affirmé que M. Netanyahu voulait conserver le contrôle de la frontière, mais M. Blinken a souligné l’opposition de son pays à une « L’occupation à long terme de Gaza par Israël ».

Le Hamas exige la mise en œuvre d’un plan annoncé le 31 mai par Joe Biden, qu’il avait accepté début juillet. Il prévoit d’abord une trêve de six semaines accompagnée d’un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza et de la libération des otages enlevés le 7 octobre, puis, dans une deuxième phase, un retrait israélien total du territoire assiégé.

De nouvelles discussions sont attendues cette semaine en Egypte entre Israël et les médiateurs américain, qatari et égyptien.

Biden s’entretient avec Netanyahu

Le président américain Joe Biden a « a souligné l’urgence de finaliser un accord sur un cessez-le-feu et la libération des otages » dans la bande de Gaza lors d’un échange mercredi avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a indiqué la Maison Blanche.

La conversation a également porté sur la « Des discussions auront lieu au Caire pour lever les derniers obstacles » avant de parvenir à un compromis entre Israël et le Hamas, selon un communiqué, alors que les espoirs d’une trêve s’estompent.

Joe Biden a également informé Benjamin Netanyahu de la « Les efforts des États-Unis pour soutenir la défense d’Israël contre les menaces de l’Iran et des groupes terroristes » lié à Téhéran.

La Maison Blanche n’a pas fourni plus de détails, se contentant d’indiquer que la vice-présidente Kamala Harris avait participé à l’interview.

Un responsable américain a déclaré avant les pourparlers de Biden avec Netanyahu que le président ferait pression sur le dirigeant israélien pour qu’il fasse preuve de plus de flexibilité concernant le maintien des troupes israéliennes dans une « zone tampon » entre l’Égypte et le sud de la bande de Gaza.

Le bureau de Benjamin Netanyahu a déclaré séparément que l’État juif n’avait pas accepté de retirer ses troupes de ce qu’il appelle le corridor de Philadelphie, contrairement à ce qu’une chaîne de télévision israélienne avait rapporté plus tôt.

Le chef sortant des services de renseignements militaires israéliens s’excuse

Le chef démissionnaire des services de renseignements militaires israéliens (Aman) a demandé  » pardon  » à ses concitoyens mercredi pour ne pas les avoir protégés d’une attaque du Hamas le 7 octobre, selon une vidéo de l’armée israélienne.

Le général de division Aaron Haliva est le premier responsable civil ou militaire israélien en fonction le jour de l’attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien, qui a pris Israël complètement par surprise, à demander pardon.

« Le 7 octobre (…) en ce jour amer et sombre qui pèse sur mon cœur, ma conscience et mes épaules chaque jour et chaque nuit depuis lors, et qui pèsera jusqu’à mon dernier jour, nous n’avons pas été à la hauteur de notre serment sacré »a déclaré l’officier lors d’une cérémonie de remise au siège d’Aman à Herzliya, dans le centre d’Israël.

« Des excuses ne régleront rien et ne consoleront ni ne ramèneront les proches qui ont payé le prix le plus élevé, mais il faut le dire (…) : en mon nom et au nom de toute la branche du renseignement, je demande pardon. »a-t-il ajouté, incapable de retenir ses larmes avant de remettre ses fonctions au général de division Shlomi Binder.

L’armée a annoncé en avril que le général Haliva avait demandé à être démis de ses fonctions, invoquant son  » responsabilité  » pour l’échec de son service à empêcher l’attaque du 7 octobre, et que l’état-major avait convenu qu’il « se retirer (…) une fois son successeur nommé ».

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ne s’est jamais officiellement excusé pour l’échec de son gouvernement et de l’appareil de sécurité du pays à empêcher l’attaque.

Eleon Lass

Eleanor - 28 years I have 5 years experience in journalism, and I care about news, celebrity news, technical news, as well as fashion, and was published in many international electronic magazines, and I live in Paris - France, and you can write to me: eleanor@newstoday.fr
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