Le prix du gaz européen diminue et c’est un bon signe. Pour les consommateurs et pour l’Ukraine: le déclin est fort et constant depuis le 12 février, le jour de l’interview téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine. C’est en effet « l’espoir d’un cessez-le-feu en Ukraine et l’attente d’une reprise de certaines exportations de gaz russe » qui permettent ce déclin, explique à l’AFP un analyste d’UBS. Dans ce même registre, les marchés boursiers européens ont terminé en fanfare ce mercredi soir, Paris a remporté 1,15%.
Mais la principale source d’espoir est la confirmation qui est tombée ce mercredi soir d’une réunion Trump-Zelensky vendredi à Washington. Les présidents américains et ukrainiens doivent discuter d’un accord sur l’exploitation des ressources minérales de l’Ukraine. Les conditions doivent encore être spécifiées, mais la tension a chuté sur ce point depuis que Donald Trump a exigé la valeur de 500 milliards de dollars de « compensation » pour l’aide fournie. Impossible, a répondu Volodymyr Zelensky, déclenchant la colère américaine.
Le texte en discussion ne mentionnerait plus cette somme. Il considérerait une exploitation commune de ces ressources, dont les revenus seraient versés à un fonds « conjoint » aux deux pays. Mieux encore, ce même document évoque la question de la sécurité de l’Ukraine, mais trop vague aux yeux du président ukrainien, à la recherche d’un « accord » des ressources ukrainiennes contre les garanties américaines. Mais le soir, Donald Trump a montré cet espoir en disant que les garanties de sécurité devaient venir d’Europe, pas des États-Unis.
D’autres réunions sont sur le programme jeudi. Un entre Donald Trump et le Premier ministre britannique Keir Starmer, qui plaidera après Emmanuel Macron la participation de l’Europe aux négociations de paix. Les 27 dirigeants syndicaux ont également concerné ce mercredi dans la vidéoconférence, avec le désir d’harmoniser leurs positions avant le sommet du sommet le 6 mars. Le président du Conseil italien des ministres Giorgia Meloni, pour sa part, a souhaité « la sécurité garantie » pour Ukraine « dans le cadre de l’Atlantic Alliance », selon le souhait de Volodymyr Zelensky.
L’autre réunion de jeudi se situe entre les diplomates russes et américains à Istanbul. Une « réunion technique », spécifie le ministre russe des Affaires étrangères, Sergei Lavrov, qui est donc détenue dans un pays de l’OTAN, déjà une foule des premières tentatives de négocier la Russie et l’Ukraine au tout début du conflit en mars 2022. Assez pour réduire un peu plus le prix du gaz.
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