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Guerre en Ukraine : soldats nord-coréens déployés, essais nucléaires du Kremlin, Poutine absent du G20… le point sur la situation

Chaque jour, Midi Libre fait le point sur la situation en Ukraine. Ce vendredi 18 octobre 2024, découvrez les dernières actualités autour de ce conflit.

Des soldats nord-coréens en Russie se préparent à combattre l’Ukraine, selon Séoul

Selon ReutersLa Corée du Nord a envoyé 1.500 membres des forces spéciales dans l’est de la Russie pour s’entraîner dans des bases militaires avant un probable déploiement en Ukraine, ont annoncé vendredi les services de renseignement sud-coréens. Le Service national de renseignement sud-coréen (NIS), en collaboration avec son homologue ukrainien, a déclaré avoir utilisé la reconnaissance faciale et l’intelligence artificielle pour identifier les officiers nord-coréens envoyés dans la région de Donetsk pour soutenir les soldats russes utilisant des missiles nord-coréens.

Pyongyang a exporté des obus d’artillerie, des missiles balistiques, des roquettes antichar vers la Russie dans plus de 13.000 conteneurs depuis août 2023, selon le NIS qui s’appuie sur des armes trouvées sur le front ukrainien. Au total, plus de 8 millions d’obus d’artillerie et de roquettes ont été exportés vers la Russie, selon les renseignements sud-coréens.

La Russie teste sa capacité nucléaire lors d’un exercice au nord-ouest de Moscou

La Russie teste actuellement la capacité de combat d’une unité équipée de missiles balistiques intercontinentaux « Yars » dans une région au nord-ouest de Moscou, ont rapporté vendredi des agences de presse citant le ministère russe de la Défense. Les missiles « Yars », qui peuvent être déployés depuis des silos souterrains ou montés sur des lanceurs mobiles, ont une portée allant jusqu’à 11 000 km et peuvent être équipés de plusieurs têtes nucléaires. Cette année, la Russie a mené une série d’exercices nucléaires qui, selon les analystes, visent à dissuader l’Occident de poursuivre son intervention dans la guerre en Ukraine. Le dernier en date a lieu la même semaine que l’exercice nucléaire annuel de l’OTAN, ainsi que la présentation du « plan de victoire » du président ukrainien Volodymyr Zelensky à ses alliés.

Vladimir Poutine a abaissé le mois dernier le seuil d’utilisation des armes nucléaires et a averti l’Occident que la Russie pourrait désormais les utiliser en cas d’attaque aérienne « massive », ajoutant que toute agression contre son territoire soutenue par un État doté de l’arme nucléaire serait considérée comme une attaque conjointe. Dans le cadre de cet exercice, une unité russe s’entraînera à déplacer et à camoufler les missiles Yars sur des distances allant jusqu’à 100 km, tout en les protégeant des attaques, a indiqué le ministère de la Défense cité par l’agence. Presse russe Interfax. La Russie a déjà mené deux séries d’exercices impliquant des unités de missiles Yars en juillet.

Vladimir Poutine a indiqué vendredi qu’il ne prévoyait pas d’assister au sommet du G20

Prévu les 18 et 19 novembre au Brésil, le chef du Kremlin a indiqué ne pas venir au G20 pour ne pas « déranger » ce sommet alors qu’il est sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI). « Nous comprenons parfaitement que même en excluant le facteur CPI, toute la discussion ne portera que sur cela. Et nous allons de fait perturber les travaux du G20. A quoi ça sert ? Nous sommes des adultes »a déclaré le président russe lors d’une rencontre avec des journalistes étrangers.

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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