Les combats entre la Russie et l’Ukraine se poursuivent depuis maintenant plus de deux ans et demi, mais l’armée de Vladimir Poutine aurait connu son mois le plus meurtrier depuis le début du conflit.
Le 22 février 2022, Vladimir Poutine a lancé son « opération militaire spéciale » En Ukraine, depuis, même si les chiffres sont difficiles à vérifier, la Russie subit des pertes de plus en plus importantes. Selon les renseignements militaires britanniques, le mois de septembre aurait été le plus meurtrier depuis le début de la guerre, indique le Télégraphe.
Un mois particulièrement meurtrier
C’est le « Cinquième mois consécutif au cours duquel les pertes russes s’élèvent en moyenne à plus de 1 000 soldats par jour »rapporte le média anglais.
Si en mai dernier l’armée russe recensait 1 262 soldats tués ou blessés par jour, en raison d’une opération d’envergure des hommes de Zelensky dans la région de Kharkiv, ce chiffre a été dépassé en septembre, avec 1 271 soldats tués ou blessés en moyenne.
« L’augmentation du nombre de victimes depuis mai 2024 est presque certainement due à l’élargissement de la zone de combat pour inclure les opérations militaires de Kharkiv et de Koursk, ainsi qu’à l’intensité accrue le long de la ligne de front. »dit le ministère de la Défense.
Un hiver redouté par Kyiv
Alors que Volodymyr Zelensky et son armée redoutent particulièrement l’hiver prochain, le Kremlin n’entend pas affaiblir, ni même profiter de l’affaiblissement de l’Ukraine. « Je m’attends à ce que la Russie continue d’avancer, à la recherche de ses faiblesses. La situation est très sombre. Nous ne pouvons pas nous attendre à une pause russe pendant l’hiver »a souligné John Foreman, ancien attaché de défense britannique à Moscou.
« Les forces russes continueront très probablement à tenter d’étendre les forces ukrainiennes en utilisant la masse pour submerger les positions défensives »assure de son côté le ministère de la Défense.
L’hiver s’annonce particulièrement difficile mais aussi froid pour l’Ukraine, notamment en raison des infrastructures énergétiques qui sont la cible de l’armée de Poutine.