Alors que les menaces de Donald Trump augmentent et que le dossier ukrainien accélère, huit chefs d’État et gouvernement européens ont fait une réunion d’informateurs en France, ce lundi, afin de déployer une réponse rapide et courante.
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Une réunion d’urgence. Plusieurs chefs d’État et gouvernementaux européens se rencontrent à Paris, le lundi 17 février, pour faire face à l’accélération de l’administration américaine dans le dossier ukrainien et définir une réponse commune pour renforcer la sécurité de l’ancien continent. « »L’objectif très clair pour nous est de déterminer ce que les Européens peuvent faire aujourd’hui pour eux-mêmes« »Souligné un conseiller du président Emmanuel Macron, cité par l’AFP.
Huit pays seront représentés lors de cette réunion. En plus d’Emmanuel Macron, elle rassemble les dirigeants du gouvernement allemand, britannique, italien, espagnol, polonais, danois et néerlandais. Le président du Conseil européen, Antonio Costa, président de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, sont également invités.
La réunion a été lancée en format limité pour des raisons « Pratiques » Mais il est destiné à être étendu, a déclaré un conseiller du président Emmanuel Macron. « Leur travail pourra alors s’étendre dans d’autres formats, dans le but de réunir tous les partenaires intéressés par la paix et la sécurité en Europe »complète l’Elysée.
En deux mots: Donald Trump. Les déclarations du président américain, mais aussi du vice-président, JD Vance, ces derniers jours, ont largement participé à la mobilisation des dirigeants européens. Cette réunion survient quelques jours après l’appel du milliardaire républicain à Vladimir Poutine, ainsi que leur décision de négocier directement sur l’Ukraine lors d’un prochain sommet en Arabie saoudite. Donald Trump a déclaré dimanche qu’une réunion avec Vladimir Poutine pourrait intervenir « Très bientôt ».
Vendredi, le discours hostile de JD Vance contre ses alliés à la Conférence de Munich sur la sécurité, sur le respect du droit de vote et la liberté d’expression, a également stupéfait les Européens. « En écoutant ce discours, c’était comme (les États-Unis) Je voulais commencer un argument avec nous, et nous ne voulons pas discuter avec nos amis « Kaja Kallas a réagi, chef de la diplomatie de l’Union européenne, cité par Reuters(Nouvelle fenêtre).
Face à des déclarations américaines, la sécurité européenne sera au cœur des échanges. Les problèmes sont multiples pour les Européens. « À court terme, nous devrons garantir que la paix en Ukraine est durable »dit dimanche sur LCI Le chef de la diplomatie française, Jean-No en barrot. Les Européens veulent d’abord se remplacer dans la course à des discussions diplomatiques sur la guerre en Ukraine, court-circuiter ces derniers jours par Donald Trump et Vladimir Poutine. « D’une manière ou d’une autre, nous participerons aux discussions » Sur l’Ukraine, a martelé le chef de la diplomatie française, tandis que l’envoyé spécial de Donald Trump, Keith Kellogg, a pu entendre le contraire à la conférence de Munich.
En cas d’accords, les Européens se préparent à avoir pour aider l’Ukraine à très concrètement pour maintenir la paix sur son territoire. Jean-Noël Barrot a annoncé que des discussions étaient en cours sur le déploiement de troupes, notamment français, britanniques et polonaises, pour garantir un cessez-le-feu futur. L’option est même clairement sur la table sur le côté du Royaume-Uni. « Nous sommes prêts et disposés à contribuer aux garanties de sécurité pour l’Ukraine en envoyant nos propres troupes sur le terrain si nécessaire »a déclaré le Premier ministre britannique Keir Starmer, quotidiennement Télégraphe quotidien.
De plus, « Les Américains examineront très certainement leur niveau d’engagement, y compris géographiquement, dans l’OTAN. Tout cela appelle de notre part un véritable éveil, et même un bond en avant, pour prendre notre place dans la sécurité du continent européen »Ajout de Jean-Noël Barrot sur LCI. Comme dans son premier mandat, Donald Trump affirme que d’autres pays augmentent considérablement leurs dépenses militaires dans le cadre de l’OTAN. Un message bien remis à Londres. Keir Starmer a déclaré samedi que l’Europe « a dû jouer un rôle plus important dans l’OTAN ». « Le Royaume-Uni garantira que les États-Unis et l’Europe restent unis. Nous ne pouvons autoriser aucune division au sein de l’alliance qui détournerait l’attention des ennemis externes avec lesquels nous sommes confrontés »Il a ajouté.
Aucun accord de paix « Dans le dos » Ukrainiens et Europe. C’est ce que Volodymyr Zelensky insiste dans les discussions passées ces derniers jours entre les États-Unis et la Russie. Présent à la Conférence de sécurité de Munich, le président ukrainien ne veut pas « Décision sur l’Ukraine sans Ukraine, Et de décision sur l’Europe sans Europe « . « Si nous sommes exclus des négociations concernant notre propre avenir, alors nous perdons tous »Il a ajouté.
Mais Volodymyr Zelensky a également fait une forte demande aux Européens: « Je crois vraiment que le moment est venu de créer les forces armées de l’Europe ». Le chef ukrainien a donc également exercé une pression sur les participants à La réunion lundi, tandis que l’Ukraine entrera dans la quatrième année de guerre le 24 février.
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