La guerre entre l’Ukraine et la Russie a commencé il y a un peu plus de deux ans, mais un accord de paix aurait pu être conclu entre Kiev et Moscou.
Le 24 février 2022, Vladimir Poutine envoie des troupes en Ukraine et entame ce qu’il appelle son « opération militaire spéciale ». Si depuis lors le sang n’a cessé de couler et les combats n’ont pas faibli, les négociations qui devaient déboucher sur un accord de paix entre les deux pays avaient débuté quelques semaines seulement après le début du conflit, rapporte le média. Le monde.
Quelles étaient les conditions ?
Plus qu’après le début de la guerre, cet accord n’a toujours pas été accepté. La raison ? Une validation des deux chefs d’Etat concernés, à savoir Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine, qui étaient en désaccord sur les derniers points. A noter que les deux hommes ne se sont toujours pas rencontrés.
Le contenu de ce document pose donc question. Nos confrères, relayés par les médias belges DH netont pu consulter ce document et en tirer les grandes lignes.
Kyiv a dû organiser une « neutralité permanente », ce qui l’a empêché d’adhérer à l’OTAN (Organisation du Traité de l’Atlantique Nord). L’Ukraine a également dû s’engager à ne pas « ‘recevoir, produire ou acquérir’ des armes nucléaires, ni d’avoir la présence d’armes et de troupes étrangères sur son territoire. Toutefois, l’Ukraine pourrait demander son adhésion à l’Union européenne »se rapporte Le monde.
La Russie ne devrait pas attaquer l’Ukraine mais aussi autoriser les 5 membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU (États-Unis, France, Grande-Bretagne, Chine et Russie) – dont elle est elle-même membre – à donner des garanties de sécurité à l’Ukraine.
« C’était la meilleure affaire que nous aurions pu avoir »
Mais les divergences entre les deux pays mettent fin aux négociations. Les frontières redessinées, qui incluent l’annexion de la Crimée et du Donbass par Moscou, ont rendu impossible la validation de cet accord de paix, puisque la Russie n’avait et n’a toujours pas l’intention de retirer son armée de ces zones.
Un membre de la délégation ukrainienne de négociation s’est dit satisfait des conditions mentionnées dans le document. « CONTRE’c’était la meilleure offre que nous aurions pu avoir »a-t-il déclaré.