L’UE a déjà imposé quinze économies de sanctions depuis l’invasion russe de l’Ukraine le 24 février 2022. Mais ces sanctions ont expiré le 31 janvier et la décision de les renouveler devait être prise à l’unanimité.
La Hongrie a augmenté son blocage au renouvellement de ces sanctions lors d’une réunion des ministres des Affaires étrangères à Bruxelles.
Menace d’un veto hongrois
« L’Europe tient ses promesses », a félicité Kaja Kallas sur X, assurant que ces mesures « continueront à priver le revenu de Moscou pour financer sa guerre ».
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban, le leader européen le plus conciliant à l’égard de la Russie, avait menacé pendant des semaines pour s’opposer à leur renouvellement.
Il a d’abord dit qu’il voulait attendre l’inauguration de Donald Trump pour découvrir la position de Washington avant de donner son accord.
Mais le président américain a ensuite menacé la Russie lui-même d’impôts, de droits de douane et de sanctions par manque d’accord rapide sur le conflit en Ukraine.
Viktor Orban a de nouveau agité la menace de veto vendredi, exigeant que Bruxelles fasse pression sur l’Ukraine pour rouvrir un gazoduc en Europe centrale.
Selon les diplomates, l’UE a donc accepté de lire lundi une déclaration sur la sécurité énergétique hongroise lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères, en échange du soutien de Budapest pour le renouvellement des sanctions.
Le Premier ministre hongrois a déjà menacé plusieurs fois pour s’opposer au renouvellement des sanctions, nécessaire tous les six mois, avant de les approuver enfin.