Guerre en Ukraine : « Le temps presse »… incapable d’en produire assez pour couvrir ses pertes, la Russie pourrait bientôt se retrouver à court de chars et de véhicules de combat
L’industrie d’armement russe produit chaque année entre 500 et 600 chars et environ 1 000 véhicules de combat, ce qui serait loin de suffire à couvrir les pertes annuelles de l’armée du Kremlin estimées à plus de 1 000 chars. et 2 000 véhicules de combat.
La Russie utilise du matériel ancien pour mener sa guerre en Ukraine, mais d’ici mi-2025, il ne reste peut-être plus de vieux chars ou véhicules de combat dans les arsenaux russesselon Forbes.
Comme l’indique le magazine économique, le Kremlin compense les pertes de l’armée russe en Ukraine en utilisant des machines de l’ère soviétique datant des années 1970 et dans certains cas même des années 60 et 50. Or, selon nos confrères américains, ces équipements sont non seulement limités en nombre, mais aussi nettement moins efficaces.
« Le temps presse pour la Russie »
L’industrie d’armement russe produit chaque année entre 500 et 600 chars et environ 1 000 véhicules de combat, ce qui serait loin d’être suffisant pour couvrir les besoins. Les pertes annuelles des forces moscovites sont estimées à plus de 1 000 chars et 2 000 véhicules de combat.
Ainsi, selon les estimations de l’officier militaire et analyste estonien Artur Rehi, d’ici la mi-2025, les entrepôts russes seront vidés de leurs vieux chars et véhicules de combat. « Le temps presse pour la Russie. », annonce-t-il même sur X (anciennement Twitter).
En parallèle, Forbes souligne que l’armée russe peut encore compter sur un nombre massif de soldats. Et ce, malgré les pertes subies. Récemment, le général américain Christopher Cavoli a souligné que l’armée russe était désormais 15 % plus nombreuse qu’au début de l’invasion à grande échelle de l’Ukraine. Selon lui, au cours de l’année écoulée, la Russie a augmenté le nombre de ses troupes sur le front de 360 000 à 470 000. Néanmoins, Forbes souligne que ces soldats meurent souvent peu après leur arrivée en Ukraine.
