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Guerre en Ukraine. Joe Biden autorise Kiev à frapper des cibles en Russie pour défendre Kharkiv

Guerre en Ukraine.  Joe Biden autorise Kiev à frapper des cibles en Russie pour défendre Kharkiv

Joe Biden, qui s’y refusait jusqu’à présent, a donné son feu vert à l’Ukraine pour frapper des cibles sur le sol russe, dans la région de Kharkiv, sous certaines conditions, a indiqué un responsable américain.

« Contre-attaque dans la région »

« Le président a chargé son équipe de veiller à ce que l’Ukraine puisse utiliser les armes américaines pour contre-attaquer dans la région de Kharkiv, afin de riposter lorsque les forces russes les attaquent ou se préparent à les attaquer », a indiqué cette source.

Ce responsable, qui a requis l’anonymat, a toutefois ajouté que les États-Unis continuaient de s’opposer aux frappes ukrainiennes en profondeur sur le territoire russe.

« Notre position sur l’interdiction de l’utilisation d’ATACMS ou de frappes profondes à l’intérieur de la Russie n’a pas changé », a-t-il déclaré.

Les ATACMS sont des missiles à longue portée fournis par les Américains à l’Ukraine, capables d’atteindre une distance allant jusqu’à 300 km.

Offensive russe sur Kharkiv

Kharkiv, dans l’est de l’Ukraine, est la cible quasi quotidienne de bombardements provenant principalement du territoire russe. La Russie a lancé une offensive dans la région début mai et gagne du terrain face à une armée ukrainienne en difficulté.

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a laissé entendre hier que les États-Unis avaient changé de position concernant les frappes ukrainiennes sur le sol russe.

« À mesure que les conditions ont changé, que le champ de bataille a changé, que la Russie a changé la façon dont elle mène son agression, nous nous sommes adaptés et ajustés et je suis convaincu que nous continuerons à le faire », a-t-il déclaré. a-t-il déclaré à la presse lors d’une visite en Moldavie, pays frontalier de l’Ukraine.

L’Otan pousse les capitales occidentales à lever les restrictions qui « lient les mains dans le dos des Ukrainiens », selon les mots de son secrétaire général, Jens Stoltenberg, une position à laquelle ont adhéré plusieurs pays, dont la France. Le Kremlin a de son côté critiqué l’Alliance atlantique pour avoir lancé « un nouveau cycle d’escalade ».

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