Guerre en Ukraine. Attaque à Belgorod, « contre-attaques » à Kharkiv… Le point sur la nuit
Les forces ukrainiennes ont frappé Belgorod et ses environs dans la soirée du samedi 11 mai, a déclaré le gouverneur de la région, Viatcheslav Gladkov, rapporte le Kyiv Independent.
L’attaque au missile aurait eu lieu vers 20h15, heure locale. Les chaînes de communication russes ont partagé des images de voitures en feu. Toujours selon le gouverneur, une femme a été tuée dans l’attaque et 29 personnes, dont un enfant, ont été blessées.
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« Contre-attaques à Kharkiv »
Les autorités ukrainiennes ont déclaré que les forces du pays résistaient mais que la région de Kharkiv était en proie à de violents combats près de la frontière.
Dans son discours du soir, le président Volodymyr Zelensky a assuré que les troupes ukrainiennes « contre-attaques menées » dans la région de Kharkiv. « Notre tâche numéro un est désormais de perturber les plans offensifs des Russes »a-t-il déclaré.
Deux hommes âgés de 50 et 48 ans ont été tués et deux autres blessés par une attaque aérienne à la bombe à Vovchansk, près de la frontière, a indiqué le gouverneur.
La Russie revendique la capture de six villages dans l’est de l’Ukraine
La Russie a revendiqué samedi la prise de six villages dans l’est de l’Ukraine, où des centaines de personnes ont été évacuées des zones proches de la frontière russe.
Les forces russes, repoussées il y a près de deux ans de cette zone du nord-est de l’Ukraine, ont récemment réalisé une série de petites avancées contre l’armée ukrainienne, à court de recrues et d’armes.
Dernière avancée en date, le ministère russe de la Défense a déclaré que ses troupes avaient « libéré » les villages ukrainiens de Borisivka, Ogirtseve, Pletenivka, Pylna et Strilecha dans la région de Kharkiv, près de la frontière avec la Russie, ainsi que le village de Keramik dans la région de Donetsk, plus au sud.
Election présidentielle en Lituanie sur fond de « menace russe »
Les Lituaniens votent ce dimanche au premier tour de l’élection présidentielle au terme d’une campagne dominée par les questions de défense, Vilnius cherchant à renforcer sa sécurité face à la Russie voisine. Ce pays balte de 2,8 millions d’habitants, ancienne république soviétique limitrophe de l’enclave russe hautement militarisée de Kaliningrad, craint d’être la prochaine cible si Moscou devait gagner sa guerre contre l’Ukraine.
« La compréhension de la Lituanie de la menace russe est unanime et indiscutable, et les principaux candidats sont d’accord sur ce point », résume Linas Kojala, directeur du Centre d’études sur l’Europe de l’Est à Vilnius. Les sondages donnent au président sortant, Gitanas Nauseda, ancien banquier de 59 ans, une avance confortable sur les sept autres candidats, dont la Première ministre Ingrida Simonyte et l’avocat de renom Ignas Vegele.
Les observateurs prévoient la victoire de M. Nauseda au second tour à la fin du mois. Au premier tour, M. Nauseda devrait obtenir plus de 35% des voix, selon un dernier sondage qui donne 12% à M. Vegele et 10% à Mme Simonyte.