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Guerre en Ukraine. Armes chimiques, cargo chinois immobilisé… Le point sur la nuit

Les États-Unis disent « consterné » Lundi 25 novembre, l’usage présumé de gaz interdit en Ukraine par Moscou. Le Danemark confirme de son côté des discussions avec la Chine concernant un cargo au large de ses côtes. Voici le point dans la nuit du lundi 25 au mardi 26 novembre.

Les pays occidentaux et la Russie ont croisé le fer, lundi 25 novembre, lors d’une réunion sur le contrôle des armes chimiques. L’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) a annoncé le 18 novembre avoir découvert du gaz anti-émeute CS dans des échantillons fournis par l’Ukraine, provenant de la zone où elle combat les forces russes qu’elle accuse d’avoir recours.

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La Convention sur les armes chimiques de l’OIAC, basée à La Haye, interdit l’utilisation d’agents anti-émeutes, y compris le gaz CS.« comme moyen de guerre ».  » Je reste consterné par l’ampleur et la fréquence du recours par la Russie à des agents anti-émeutes comme moyen de guerre contre les forces ukrainiennes. »» a déclaré la sous-secrétaire d’État américaine au contrôle des armements, Bonnie Jenkins, lors de la réunion annuelle de l’OIAC.

«La Russie a déjà menti lorsqu’elle a déclaré qu’elle n’avait pas l’intention d’envahir l’Ukraine. Elle a également menti lorsqu’elle a déclaré qu’elle n’avait pas utilisé d’agents anti-émeutes en violation de la Convention. »» a-t-elle encore dit aux délégués.

C’est la première fois que l’utilisation de gaz anti-émeutes est confirmée dans des zones où se déroulent des combats en Ukraine, selon l’OIAC, qui souligne toutefois ne pas chercher à en identifier la source.

Le représentant de la Russie, Kirill Lysogorsky, a répliqué en affirmant que « L’Occident tente de régler ses comptes avec des pays qu’il juge indésirables ».

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Un cargo chinois immobilisé

Le Danemark surveille depuis plusieurs jours le Yi-Peng 3, un navire chinois ancré au large de ses côtes depuis la rupture de câbles sous-marins en mer Baltique et se dit en contact avec la Chine à ce sujet. « Le ministère des Affaires étrangères est en dialogue permanent avec les pays les plus impliqués dans le traitement de ce dossier, dont la Chine »a-t-il écrit dans un bref communiqué à l’AFP.

Des tronçons de deux câbles de télécommunications, tous deux situés dans les eaux suédoises de la mer Baltique, ont été coupés les 17 et 18 novembre. Les responsables européens ont qualifié cet acte de sabotage, soupçonnant un acte de « guerre hybride », terme utilisé pour désigner les actions menées par la Russie. contre les États engagés aux côtés de l’Ukraine. Le Kremlin a démenti.

Une vue montre un immeuble résidentiel à plusieurs étages détruit pendant le conflit russo-ukrainien dans la ville d’Avdiivka (Avdeyevka), région de Donetsk, Ukraine sous contrôle russe, le 25 novembre 2024. | REUTERS/ALEXANDRE ERMOCHENKO

Une vue montre un immeuble résidentiel à plusieurs étages détruit pendant le conflit russo-ukrainien dans la ville d’Avdiivka (Avdeyevka), région de Donetsk, Ukraine sous contrôle russe, le 25 novembre 2024. | REUTERS/ALEXANDRE ERMOCHENKO

Le Yi Peng 3, un vraquier construit en 2001, a navigué dans la zone des câbles au moment où ils ont été sectionnés, selon les sites de suivi des navires. Cependant, rien n’indique qu’il ait été impliqué dans les incidents.

Depuis mardi, le bateau est ancré dans l’étroit détroit de Kattegat entre la Suède et le Danemark, sous la surveillance des marines suédoise et danoise. Le ministère chinois des Affaires étrangères a nié toute responsabilité dans cette affaire sur laquelle les polices suédoise et finlandaise ont ouvert une enquête.

Aucun détail n’a été divulgué sur l’enquête en cours.  » Nous ne pouvons pas fournir plus d’informations sur le dialogue diplomatique”» a souligné la diplomatie danoise.

Bunkers et abris en cas d’attaque

Dans un contexte de tensions accrues avec la Russie, l’Office fédéral de protection de la population et d’assistance en cas de catastrophe (l’équivalent de la protection civile en France) a annoncé lundi lancer un inventaire des bunkers et abris où la population allemande pourrait trouver refuge en cas d’événement. d’une attaque. « Tous les bâtiments – y compris les propriétés privées – pouvant servir d’abris, comme les caves, les garages et les stations de métro » sont en cours d’inventaire, a déclaré un porte-parole du ministère allemand de l’Intérieur lors d’un point de presse régulier à Berlin.

« Un répertoire numérique de tous les bunkers sera établi afin que les gens puissent les retrouver rapidement grâce à leur téléphone portable »a-t-il souligné, ajoutant que les citoyens sont également encouragés à créer des abris chez eux, en aménageant leur cave ou leur garage.

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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