Guerre d'Ukraine : qui sont ces soldats russes, revenus du front, qui se transforment en bouchers, tuant et blessant des civils ?
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Guerre d’Ukraine : qui sont ces soldats russes, revenus du front, qui se transforment en bouchers, tuant et blessant des civils ?

Guerre d’Ukraine : qui sont ces soldats russes, revenus du front, qui se transforment en bouchers, tuant et blessant des civils ?

Depuis le début de la guerre en Ukraine, il y a plus de deux ans, les soldats russes auraient tué et blessé des centaines de personnes revenant du front.

La guerre au-delà du front. Les médias russes indépendants Vortska rapporte que les soldats russes, revenant de la guerre en Ukraine, ont tué plus de 100 civils et en ont blessé une centaine d’autres depuis le début du conflit.

Qui sont-ils ?

La violence de ces vétérans est sans précédent. C’est un bilan publié le 25 avril qui révèle qu’au moins 107 personnes sont mortes. Des morts causées par des soldats revenant du front ukrainien, où le conflit se déroule depuis maintenant un peu plus de deux ans.

Ces chiffres, tirés des dossiers judiciaires russes, indiquent que 76 civils ont été tués au cours « meurtres » selon le Code pénal, 18 sont morts après « graves coups et blessures »11 suite à des infractions au code de la route et 2 autres pour consommation de drogue, rapporte le magazine Géo.

Mais qui sont les auteurs, ces militaires qui mènent une certaine « guerre » en dehors de la zone de conflit ? « La plupart des soldats responsables de ces crimes ont été recrutés en prison et ont été amnistiés pour avoir rejoint la guerre »explique un autre média russe, Méduza. Il y a donc 91 soldats « pardonné » et 84 volontaires et 84 volontaires ou militaires.

Pour rappel, début 2023, la Russie avait libéré pas moins de 50 000 prisonniers pour qu’ils puissent rejoindre l’armée du Kremlin et combattre les hommes de Volodymyr Zelensky, peut-on lire dans Le temps de Moscou.

Encore des victimes ?

Le nombre de victimes pourrait être bien plus élevé, car Vortska n’a pris en compte que les crimes commis par les hommes du SVO, qui est l’acronyme du« opération militaire spéciale ». « L’échantillon n’incluait pas, par exemple, le crime d’un militaire qui a tiré sur sa femme à Petrozavodsk ou l’infraction au code de la route d’un garde russe qui a frappé une mère et son enfant dans sa Cadillac à Makhachkala « souligne le média.

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