Nouvelles locales

Guerre de Gaza : la branche armée du Hamas annonce que ses combattants ont tué un otage et en ont blessé deux autres

Un nouveau mort s’est ajouté à la longue liste des victimes du 7 octobre. Le porte-parole de la branche armée du Hamas a annoncé lundi que ses combattants avaient « tué un otage » et « blessé deux femmes otages » dans « deux incidents distincts » dans la bande de Gaza, où 111 Israéliens sont toujours détenus, dont 39 sont morts, selon l’armée israélienne.

Les deux femmes « sont soignées pour tenter de les maintenir en vie », a ajouté M. Abou Obeida dans un communiqué, assurant qu’« une commission d’enquête a été formée pour connaître les détails qui seront rendus publics ultérieurement ».

Le porte-parole de l’armée israélienne, Daniel Hagari, a déclaré lundi qu’il n’oublierait « pas un seul instant les otages cruellement détenus par le Hamas à Gaza », dans un discours prononcé avant l’annonce de la mort d’un otage. « Nous sommes profondément préoccupés par leur état physique et mental, compte tenu du temps qui s’est écoulé et des conditions difficiles de leur captivité », a-t-il ajouté.

Après dix mois de guerre, Israël a accepté le 15 août de reprendre les négociations pour un cessez-le-feu et la libération des otages détenus à Gaza par le Hamas, en réponse à un appel des médiateurs américain, égyptien et qatari. La pression internationale s’est encore accrue lundi, avec un appel conjoint de la France, de l’Allemagne et du Royaume-Uni à une trêve « sans plus tarder ».

Pression pour un cessez-le-feu

Cet appel fait suite à une demande formulée dimanche par le mouvement islamiste palestinien de mettre en œuvre un plan de cessez-le-feu en trois phases présenté fin mai par le président américain Joe Biden, « plutôt que de s’engager dans de nouvelles négociations ». « Les combats doivent cesser immédiatement », ont déclaré les dirigeants des trois pays, appelant également à la libération des otages enlevés le 7 octobre, lors de l’attaque du Hamas sur le sol israélien qui a déclenché la guerre.

Paris, Berlin et Londres ont affirmé qu' »il ne pouvait y avoir de nouveau retard » dans la négociation d’un cessez-le-feu, alors que la guerre a fait près de 40.000 morts, selon le Hamas, dans le territoire palestinien assiégé.

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
Bouton retour en haut de la page