L’armée israélienne a annoncé lundi la mort de quatre otages israéliens détenus depuis le 7 octobre par le Hamas à Gaza, dont Nadav Popplewell, dont la mort avait été annoncée plus tôt par le kibboutz Nirim.
L’armée « a informé les familles de Chaïm Peri, Yoram Metzger, Amiram Cooper et Nadav Popplewell » de la mort de ces quatre otages enlevés lors de l’attaque du Hamas dans le sud d’Israël et emmenés dans la bande de Gaza voisine, indique un communiqué de l’armée, précisant que leurs corps étaient toujours entre les mains du mouvement islamiste palestinien.
« Nous pensons que les quatre (otages) ont été tués alors qu’ils se trouvaient ensemble dans une zone de (la ville de) Khan Yunis lors de notre opération là-bas contre le Hamas », a-t-il déclaré lors d’un point de presse. Contre-amiral Daniel Hagari, porte-parole de l’armée israélienne.
«Ils auraient dû rentrer vivants dans leur pays et dans leurs familles»
Trois de ces otages, Amiram Cooper, 84 ans, Yoram Metzger, 80 ans, et Chaïm Peri, 80 ans, étaient originaires du kibboutz Nir Oz, où ils ont été kidnappés le 7 octobre. Nadav Popplewell, citoyen israélo-britannique, a été kidnappé au kibboutz Nirim.
« L’immense douleur qui accompagne cette douloureuse nouvelle devrait ébranler chaque citoyen de l’État d’Israël et conduire tous les dirigeants à une profonde introspection », écrit le Forum des familles d’otages dans un communiqué. « Ils auraient dû rentrer vivants dans leur pays et auprès de leurs familles », poursuit le Forum, alors que la pression s’intensifie sur le gouvernement de Benjamin Netanyahu pour parvenir à un accord pour la libération des otages.
Ces familles d’otages ont appelé le gouvernement israélien à « envoyer ce soir une délégation de négociateurs », exigeant le retour de leurs proches, « les vivants et les assassinés ».
Vendredi, le président américain Joe Biden a annoncé qu’Israël avait proposé un plan progressif pour un cessez-le-feu complet dans la bande de Gaza, comprenant une libération progressive des otages toujours aux mains du Hamas. Un porte-parole du gouvernement israélien a toutefois déclaré lundi que Benjamin Netanyahu considérait ce plan comme « incomplet ».
