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Guerre à Gaza : malgré la démission de Benny Gantz, Benjamin Netanyahu reste aux commandes

En annonçant, le 9 juin, sa démission du gouvernement d’union nationale et du cabinet de guerre, l’ancien chef de l’armée israélienne et ancien ministre de la Défense, Benny Gantz, avec le fort soutien des États-Unis, entendait déclencher un séisme politique.

Il réclame notamment l’adoption, par le cabinet de guerre, d’un  » plan d’action «  sur la question de l’après-guerre dans la bande de Gaza. Hélas, cela n’a pour l’instant provoqué qu’une tempête dans un verre d’eau.

«  Benjamin Netanyahu nous empêche d’avancer vers une véritable victoire. C’est pourquoi nous quittons aujourd’hui le gouvernement d’urgence le cœur lourd mais sans regret », Gantz l’avait souligné.

Il espérait ainsi déstabiliser le Premier ministre en l’appelant à organiser des élections anticipées et tenter de le mettre en porte-à-faux avec l’opinion publique internationale, en le rendant toujours plus dépendant de l’extrême droite. pour rester au pouvoir.

Dissolution du cabinet de guerre

À la suite de cette démission, le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, chef du parti suprémaciste Force juive, a immédiatement « exigé » de rejoindre le cabinet de guerre israélien.

Une semaine plus tard, Benjamin Netanyahu informait ses ministres qu’il dissolvait le cabinet de guerre suite à la démission de Benny Gantz. «  Le cabinet de guerre était une condition préalable à la création de ce gouvernement d’union nationale (…) Avec le départ de M. Gantz du gouvernement, le cabinet n’est plus nécessaire, ses fonctions seront reprises par le cabinet de sécurité « , a assuré David Mencer, l’un des porte-parole du cabinet du Premier ministre.

Les décisions sensibles seront désormais traitées par un forum de consultation plus restreint, tandis que certaines questions précédemment discutées par le cabinet de guerre seront transférées au cabinet de sécurité plus large.

La menace d’élections anticipées

Netanyahu doit désormais désamorcer la demande chaque jour plus forte en Israël d’organiser des élections anticipées. Les sondages d’opinion montrent que les Israéliens soutiennent massivement l’objectif du gouvernement de détruire le Hamas.

Mais les protestations actuelles se retournent contre le gouvernement, l’accusant de ne pas faire plus pour ramener les quelque 120 otages toujours détenus à Gaza et donc contre la gestion de la guerre par Netanyahu.

« Tous ! MAINTENANT ! » » ont scandé des milliers d’Israéliens lundi soir. Des manifestants réclamant de nouvelles élections ont affronté la police à Jérusalem. En début de soirée, une foule de milliers de personnes s’est rassemblée devant la Knesset, le Parlement israélien, avant de marcher vers la maison privée de Netanyahu. Certains manifestants ont tenté de franchir les barrières érigées par la police, qui les a repoussés. Un incendie a même été allumé dans la rue et la police a utilisé un canon à eau pour disperser la manifestation.

Pas de quoi effrayer le Premier ministre

Il en faudra davantage pour impressionner le Premier ministre israélien, qui mesure avec pertinence les contradictions de son allié américain. Celle-ci partage l’objectif annoncé d’éradication du Hamas, mais entend ménager son soutien régional en empêchant une déstabilisation du Moyen-Orient qui entraverait la normalisation avec l’Arabie saoudite, objectif ultime de l’opération actuelle.

Le soutien apporté à Benny Gantz est finalement limité et surtout recherché par la Maison Blanche alors que Netanyahu sait pouvoir compter sur le soutien du Congrès américain. Tous les élus républicains le soutiennent, comme de nombreux démocrates, à l’exception de la gauche.

Quelle meilleure preuve de l’indécision de Washington que cette annonce faite la semaine dernière par le secrétaire d’État Antony Blinken. Selon la Douzième chaîne israélienne, il a promis à Benjamin Netanyahu que les États-Unis supprimeraient toutes les restrictions sur les transferts d’armes vers Israël dans les prochains jours.

Les médias d’investigation Divulgué a révélé ce mardi que l’Etat français a autorisé la livraison de matériel électronique pour des drones directement engagés dans l’offensive menée par l’armée israélienne à Gaza et soupçonnés de bombarder des civils. Des équipements fabriqués par Thales qui auraient été envoyés en Israël en décembre 2023, même si le ministère des Armées n’a cessé d’affirmer que la France n’exportait que des équipements destinés au système de défense antimissile de ce pays.  » Compte tenu de l’utilisation de composants électroniques, le ministre des Armées aurait dû suspendre la licence d’exportation » à partir d’octobre 2023, rapporte Divulguéqui précise que ces exportations ont finalement été suspendues » en catimini », il y a moins de deux mois.

Les médias d’investigation Divulgué a révélé ce mardi que l’Etat français a autorisé la livraison de matériel électronique pour des drones directement engagés dans l’offensive menée par l’armée israélienne à Gaza et soupçonnés de bombarder des civils. Des équipements fabriqués par Thales qui auraient été envoyés en Israël en décembre 2023, même si le ministère des Armées n’a cessé d’affirmer que la France n’exportait que des équipements destinés au système de défense antimissile de ce pays.  » Compte tenu de l’utilisation de composants électroniques, le ministre des Armées aurait dû suspendre la licence d’exportation » à partir d’octobre 2023, rapporte Divulguéqui précise que ces exportations ont finalement été suspendues » en catimini », il y a moins de deux mois.

Les médias d’investigation Divulgué a révélé ce mardi que l’Etat français a autorisé la livraison de matériel électronique pour des drones directement engagés dans l’offensive menée par l’armée israélienne à Gaza et soupçonnés de bombarder des civils. Des équipements fabriqués par Thales qui auraient été envoyés en Israël en décembre 2023, même si le ministère des Armées continue d’affirmer que la France n’exportait que des équipements destinés au système de défense antimissile de ce pays.  » Compte tenu de l’utilisation de composants électroniques, le ministre des Armées aurait dû suspendre la licence d’exportation » à partir d’octobre 2023, rapporte Divulguéqui précise que ces exportations ont finalement été suspendues » en catimini », il y a moins de deux mois.

Crainte d’escalade à la frontière libanaise

Intelligemment, Netanyahu a décidé que son armée observerait un  » casser «  de quelques heures, chaque jour, à Gaza. Une décision qu’il souhaite « humanitaire ».

Alors que la tension est vive à la frontière israélo-libanaise, Amos Hochstein, l’envoyé spécial de Joe Biden en visite à Beyrouth, tape du poing sur la table : «  Le conflit entre Israël et le Hezbollah a assez duré. Il est dans l’intérêt de tous de trouver une solution rapide et, par la diplomatie, c’est à la fois réalisable et urgent. « .

Selon le diplomate, «  un cessez-le-feu à Gaza ou une solution diplomatique alternative pourraient également mettre fin au conflit de l’autre côté de la ligne bleue », en référence à la ligne de démarcation fixée par l’ONU entre le Liban et Israël. « Le risque d’erreurs de calcul conduisant à un conflit plus large est bien réel », a prévenu la coordinatrice spéciale des Nations Unies pour le Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert.

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William Dupuy

Independent political analyst working in this field for 14 years, I analyze political events from a different angle.
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