« Gruda est irremplaçable, nous le ferons différemment », assure Dumerc
La directrice générale de l’équipe de France féminine de basket revient sur la non-sélection de son ancienne coéquipière de 36 ans pour les Jeux de Paris cet été.
Sandrine Gruda aux JO, non. Jean-Aimé Toupane a décidé de ne pas convoquer le meilleur buteur de l’histoire de l’équipe de France pour les Jeux Olympiques de Paris (26 juillet-11 août). Sa 225e sélection, en juillet 2023, aura été sa dernière. Le sélectionneur s’en est expliqué ce jeudi en conférence de presse. Céline Dumerc assurait le service après-vente, en zone mixte. « Sandrine Gruda est irremplaçable. Ce qu’elle a apporté à l’équipe de France, c’est l’ambition. Sa première force, c’est qu’elle a toujours mis le paquet. Elle était toujours à 300% dès qu’elle enfilait le maillot bleu, elle était exemplaire dans le travail qu’elle apportait et faisait. Ce combat qu’elle a eu… Je l’ai entendu répéter récemment que peut-être elle n’avait pas de talent inné, mais elle a travaillé et elle s’est donné les moyens de faire une carrière incroyable. qu’elle avait, par l’acharnement de son travail, cette ambition »constate celle qui est aujourd’hui directrice générale de l’équipe de France, championne d’Europe aux côtés de Sandrine Gruda en 2009.
Et d’ajouter : « Elle a peut-être été l’une des premières joueuses françaises à dire ouvertement qu’elle voulait être la meilleure joueuse du monde. Personnellement, ça me choque, mais pour ce genre de personne, pas du tout, ce n’était pas de la grosse tête, juste de l’ambition d’essayer de toucher ça du bout des doigts. Il ne sera donc pas remplaçable. Nous ne remplacerons pas Sandrine, nous ferons les choses différemment. Il y a cependant un domaine dans lequel le natif de Cannes fera défaut. « C’était une tueuse, une des seules capables de vous donner deux ou trois coups de coude (sourire). Ça va nous manquer, je pense”elle a souri, assurant que c’était nécessaire « Pesez le pour et le contre, voyez la situation dans son ensemble, faites des hypothèses. Et on verra à la fin si les choix ont été les bons. J’espère que ce sont les bons et que nous aurons la réponse dans les plus brefs délais., glisse-t-elle, évoquant sans enthousiasme le 11 août, jour de la finale du tournoi de basket féminin, à l’Accor Arena (Paris). Poussin?