Grousset, Robert-Michon, Clouvel et plusieurs champions font l’ascension pour sensibiliser au défi climatique
Quelques semaines après avoir brillé aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris, un groupe de dix athlètes s’attaque à l’ascension du mythique sommet des Alpes pour sensibiliser aux enjeux écologiques en montagne.
Ils ont brillé lors des Jeux de Paris 2024 et s’attaquent désormais à un autre défi : l’ascension du Mont Blanc. Dix champions français s’élanceront les 26 et 27 septembre (selon les conditions météo) à la conquête du mythique sommet des Alpes, dans le cadre de la Cordée Sport Planète organisée par l’assureur MAIF, et en association avec la ville de Saint-Gervais. L’objectif ? « Sensibiliser aux enjeux écologiques de notre planète, favoriser la biodiversité et inciter le plus grand nombre à adopter les bons comportements en montagne »le communiqué de presse explique.
Les sportifs concernés sont les nageurs Maxime Grousset (médaillé de bronze à Paris en relais 4×100 m), Charlotte Bonnet et Claire Supiot, la gymnaste Marine Boyer, les spécialistes du pentathlon Elodie Clouvel (médaillée d’argent à Paris) et Valentin Belaud, la basketteuse Sandrine Gruda, la snowboardeuse Chloé Trespeuch, la lanceuse de disque Mélina Robert-Michon et les frères grimpeurs Mickael et Bassa Mawem. Ils seront encadrés par des professionnels de la Compagnie des Guides Saint-Gervais.
« Vous faire réfléchir »
« Sportif outdoor et engagé, je souhaite utiliser ma petite notoriété pour partager mes convictions et faire réfléchirexplique Chloé Trespeuch, capitaine de la Cordée Sport Planète et locale de l’étape. Il y a de plus en plus de pollution en montagne, des mégots de cigarettes sous les télésièges,
Des hivers plus courts et des changements brusques de température.”
De son côté, Jean-Marc Peillex, maire de Saint-Gervais, se réjouit d’accueillir ces sportifs, « « des modèles de persévérance et de détermination », dont « L’engagement en faveur de la protection de la nature est un exemple à suivre pour nous tous.» L’édile est à l’origine d’un décret de protection des habitats naturels du Mont-Blanc, signé le 1er octobre 2020. Emmanuel Macron l’avait annoncé lors de sa visite à Chamonix et Saint-Gervais en février de la même année.