La nouvelle campagne de vaccination contre la grippe et le Covid-19 débute dans une semaine en France.
Il cible notamment les populations les plus à risque, les seniors ou les personnes vulnérables notamment.
Voici tout ce que vous devez savoir.
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Covid-19 : le défi de la vaccination
Il s’agit d’un événement automnal fortement recommandé pour les populations les plus à risque. La campagne de vaccination contre la grippe mais aussi le Covid s’ouvre le 15 octobre pour la saison hiver 2024-2025 en France métropolitaine, en Guadeloupe, en Martinique et en Guyane. Elle a déjà démarré le 10 septembre 2024 à Mayotte.
Si depuis mai 2023, l’Organisation Mondiale de la Santé ne considère plus la pandémie comme une urgence sanitaire mondiale, elle rappelle régulièrement que le SARS-CoV-2 « continue de circuler et d’évoluer. » Au fil du temps et des vagues, l’impact du Covid sur les hospitalisations et les décès a fortement diminué grâce au haut niveau d’immunité acquis par la vaccination et les infections. Mais il n’est pas nul, et le risque d’un variant plus dangereux demeure.
Qui est concerné ?
La nouvelle campagne de vaccination contre la grippe ciblera notamment les Français âgés de 65 ans et plus ainsi que les personnes à risque de maladie grave. Dans le détail, sont visés les patients de moins de 65 ans souffrant de certaines maladies chroniques (dont les enfants à partir de 6 mois), les femmes enceintes, l’entourage familial des nourrissons de moins de 6 mois, les personnes souffrant d’asthme ou de bronchopneumopathie chronique obstructive, les personnes souffrant de l’obésité, les personnes séjournant en établissement de soins de suite ou en établissement d’hébergement médico-social, ainsi que les enfants ou adolescents de 6 mois à 18 ans suite à un traitement prolongé par acide acétylsalicylique.
« Pour la vaccination contre le Covid-19, les patients atteints de démence ou du syndrome de Down sont ajoutés à cette liste », peut-on lire sur le site du gouvernement.
Où se faire vacciner ?
Comme la saison précédente, les campagnes sont menées en commun. La Haute Autorité de Santé juge que la co-administration des deux vaccins peut contribuer à renforcer la couverture vaccinale de la population générale. Tout simplement parce que cela évite de se déplacer deux fois. Si vous êtes concerné par les deux vaccinations, il est donc possible de les réaliser en même temps.
Il sera possible de se faire injecter en ville, par un médecin, un pharmacien, mais aussi une infirmière, une sage-femme, ou encore un dentiste.
Avec quels vaccins ?
Si les vaccins perdent avec le temps leur efficacité contre les infections, ils restent très protecteurs contre les formes graves, insistent les autorités sanitaires.
Le vaccin Covid injecté lors de cette campagne sera le Comirnaty JN.1 de Pfizer/BioNTech, un vaccin à ARN messager adapté aux variants actuellement en circulation.
Quel accompagnement ?
En matière de vaccination contre le Covid, l’injection est gratuite pour les patients, car prise en charge par l’Assurance Maladie.
Concernant le vaccin contre la grippe, les patients ciblés comme personnes prioritaires bénéficient en principe d’une prise en charge à 100% par l’Assurance Maladie. Le vaccin leur est remis en pharmacie sur simple présentation du bon envoyé par l’Assurance Maladie et de la carte vitale. Les personnes considérées comme non prioritaires peuvent également se faire vacciner, si elles le souhaitent, en récupérant leur vaccin en pharmacie, sans prescription médicale. Le vaccin contre la grippe n’est cependant pas entièrement pris en charge par l’Assurance Maladie dans ce cas.
Où est la circulation virale ?
Sous l’effet de la rentrée scolaire et de la baisse des températures, l’intensification de la circulation du Covid »ça a l’air de commencer » En France, a constaté Santé publique France le 25 septembre, alors que tous les indicateurs progressaient, pointant vers une hausse plus marquée chez les seniors.
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Une semaine plus tard, le 2 octobre, les indicateurs publiés par Santé publique France (SPF) dressaient un tableau plus contrasté. Si les données de médecine de ville et d’hôpitaux confirment une stabilisation de l’épidémie, le niveau de circulation du virus dans les eaux usées n’a cessé d’augmenter.