Le milieu des affaires canadien a appelé jeudi le gouvernement fédéral à intervenir pour éviter toute perturbation du transport aérien si une grève des pilotes d’Air Canada était déclenchée.
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« Le Canada ne peut pas se permettre une autre perturbation majeure de son système de transport. Une interruption de travail chez Air Canada aurait des répercussions sur l’ensemble de notre économie, du tourisme aux chaînes d’approvisionnement essentielles », a déclaré Goldy Hyder, président-directeur général du Conseil canadien des affaires, dans un communiqué.
Le groupe de chefs d’entreprise a fait valoir que, puisque le transporteur est « un pilier essentiel des voyages et du commerce au Canada », une grève aurait non seulement un impact sur les voyages personnels et professionnels, mais aussi sur « l’économie dans son ensemble ».
Face à la possibilité d’une grève des pilotes, Air Canada a indiqué lundi dernier qu’elle s’apprêtait à suspendre la plupart de ses vols à partir de dimanche.
Les négociations entre la compagnie aérienne et l’Air Line Pilots Association (ALPA), qui représente plus de 5 200 pilotes d’Air Canada et d’Air Canada Rouge, se poursuivent mais « se rapprochent d’une impasse ».
Le transporteur s’attend pour l’instant à ce que le service soit affecté pendant trois jours, mais n’exclut pas une « interruption totale du service » à partir du 18 septembre si le conflit persiste.
Dans ce scénario, la période de récupération pourrait prendre jusqu’à 10 jours.
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