L’intersyndicale réclame en premier lieu le retrait des évaluations standardisées, mais le communiqué pointe d’autres motifs de mobilisation, comme le « choc des savoirs » ou la récente nomination de Michel Barnier à Matignon.
Une semaine après la rentrée scolaire, une première grève des enseignants du primaire s’organise ce mardi 10 septembre 2024. L’appel à la mobilisation a été lancé fin août par la FSU-Snuipp, syndicat d’enseignants du primaire, rejoint depuis par SUD Éducation et la CGT Éduc’action. L’intersyndicale proteste avant tout contre la généralisation des évaluations nationales. Des évaluations qui doivent se tenir cette semaine dans des classes allant du CP au CM2.
Alors, à quoi faut-il s’attendre ? « Cela ne semble pas être énorme », a indiqué la FSU-Snuipp à Actu.fr. Pas de chiffres précis, mais le syndicat estime déjà que « ce ne sera pas la plus grosse grève de l’Education ». « On ne s’attend pas à une mobilisation massive », confirme Isabelle Vuillet, secrétaire nationale de la CGT Éduc’action, à l’AFP. Ouest de la France.
En cause, le choix de la date, que certains jugent trop proche de la rentrée scolaire, une période plutôt chargée pour les enseignants. D’autres soulignent aussi que de nombreux enseignants en ont déjà pris l’habitude ces dernières années, lorsque ces évaluations étaient encore facultatives. Globalement, une participation un peu plus importante est attendue en région parisienne, et plus particulièrement en Seine-Saint-Denis, où elle pourrait être la plus forte, « bien plus qu’en région », rapporte Actu.fr.
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