Gregg Popovich (entraîneur des San Antonio Spurs) : « (Victor) Wembanyama s’est montré très « malléable » et a accepté d’élargir son rôle, d’élargir son jeu, tant défensivement qu’offensivement. Je ne suis pas sûr, il faudrait lui demander s’il avait l’intention d’être le meilleur joueur de la ligue en termes de contres à son arrivée. Mais vous savez, c’était une exigence. Nous voulions qu’il soit au panier, qu’il récupère les rebonds et bloque les tirs.
Il aime les tirs à trois points. Ce n’est donc pas exactement ce qu’il attendait de moi au départ. Mais c’est un compétiteur, il veut gagner. C’est évident qu’il est talentueux. Mais je devais lui montrer qu’il était doué dans bien plus de domaines qu’il ne le pensait. Développer son jeu était vraiment une priorité. Il m’a donc fait comprendre qu’il avait les qualités de Tim Duncan, à savoir un QI basket inné et l’envie de devenir le meilleur. Et, vous savez, il faut être avec quelqu’un… N’importe qui peut tout vous dire sur un joueur, mais il faut être avec lui pour comprendre ses instincts, sa mentalité, sa philosophie, ce qui le fait vibrer. Avec le temps et l’expérience, en bon élève, il s’améliore dans tous ces domaines. Il y a des gens avec qui on peut faire ça et qui n’apprennent jamais. Il absorbe tout. »
