A l’issue du délai de dépôt des candidatures, vendredi 17 mai, le ministère de l’Intérieur a validé 37 listes pour le scrutin qui se tiendra le 9 juin. Soit trois de plus qu’il y a cinq ans.
Un nouveau millésime particulièrement diversifié. Au total, 37 listes ont déposé leur candidature en France pour les élections européennes du 9 juin, soit trois de plus qu’en 2019, selon un arrêté du ministère de l’Intérieur publié ce samedi 18 mai au Journal officiel. La date limite de dépôt des candidatures était le vendredi 17 mai à 18 heures. Chaque liste doit réunir 81 noms, soit le nombre d’élus de la France au Parlement européen. Il y a donc 2 997 candidats français.
Les principales listes conduites par Valérie Hayer (Renaissance), Marie Toussaint (Les écologistes), Manon Aubry (LFI), Jordan Bardella (RN), Léon Deffontaines (PCF), Raphaël Glucksmann (PS-Place Publique), François-Xavier Bellamy ( LR) et Marion Maréchal (Reconquête) sont évidemment en course.
D’anciens candidats à la présidentielle sont également en lice. C’est le cas de Nathalie Arthaud, tête de liste de son parti Lutte ouvrière (LO) et de Jean Lassalle bombardés leader de la liste Alliance rurale construite par le patron des chasseurs Willy Schraen avec la bénédiction de la macronie pour tenter de faire baisser le RN, grand favori dans les sondages.
Plusieurs partis peu connus mais habitués des élections européennes sont une nouvelle fois sur la ligne de départ. A gauche, deux alliés du PS lors des dernières élections européennes, ont cette fois décidé de présenter leurs propres listes : l’eurodéputé sortant Pierre Larrouturou pour le New Deal et le PRG dont la liste « Europe Territoires Ecologie » sera portée par Guillaume Lacroix.
A l’extrême droite, François Asselineau (UPR) et l’ex-FN Florian Philippot défendront la sortie de la France de l’Union européenne. Une idée qui n’était guère convaincante il y a cinq ans. Le chanteur complotiste Francis Lalanne et l’humoriste multi-condamné Dieudonné font également baptiser leur liste « La France libre ».
Par ailleurs, de nombreuses listes plus ou moins connues défendent des causes plus précises, comme l’environnement, la souveraineté française, mais aussi les enfants ou la langue internationale l’espéranto. Une nouvelle fois, le parti pirate défend son programme basé sur la protection des droits et libertés fondamentales en vue du 9 juin. Comme en 2019, Hélène Thouy portera la liste Parti animaliste. Lors des dernières élections européennes, l’avocat, avec 2,16% des voix, s’est rapproché du score du Parti communiste et de ses 2,49%.
Une liste Palestine libre est également présente, conduite par le président de l’Union des démocrates musulmans français (UDMF), Nagib Azergui, qui avait déjà été candidat en 2019.
Vendredi, le ministère de l’Intérieur a également procédé à un tirage au sort pour déterminer l’ordre d’attribution des panneaux électoraux. C’est la liste «Pour une humanité souveraine»jusqu’à présent presque inconnu, qui a remporté ce tirage au sort.
A l’heure actuelle, peu d’informations sont disponibles sur cette liste sur Internet, hormis sa composition disponible sur le site du ministère de l’Intérieur. On apprend ainsi qu’elle est dirigée par un certain « Monsieur Fidèl’ ».
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