Graffitis, note manuscrite, balles… Nouveaux messages menaçants contre Di Maria à Rosario
Le retour potentiel de l’ancien Parisien sur ses terres natales ne semblerait pas seulement faire des heureux à Rosario…
De nouveaux messages menaçants – graffitis, note manuscrite – visant le footballeur argentin Angel di Maria ont été constatés dans sa ville natale de Rosario au cours des dernières 48 heures, faisant écho à un épisode similaire en mars visant sa famille, selon la justice. Mercredi soir, une station-service a été criblée de balles et un message manuscrit a été laissé sur place. « Les Rosarinos t’attendent Di Maria »a déclaré jeudi à l’AFP un porte-parole du procureur de Rosario.
L’enquête a été jointe à celle d’un incident survenu la nuit précédente à El Torito, un petit club de quartier où était titulaire le champion du monde 2022 aux 138 sélections. « Est-ce que tu vas quand même revenir ??? » a été peint à la bombe sur une fresque murale en hommage à Di Maria, l’idole locale.
Ces incidents s’ajoutent au message de menace lancé en mars sur le mur du quartier privé et fermé de Funes, près de Rosario, où Di Maria réside. Le message était destiné à sa famille.
Retour à Rosario ou le rêve américain avec Messi ?
Ces menaces surviennent sur fond de rumeurs à Rosario selon lesquelles Di Maria, 36 ans, qui prendra sa retraite internationale en juillet après la Copa America, quitterait Benfica (POR) où il a joué cette saison pour terminer sa longue carrière à Rosario Central, club de première division. où ça a éclaté. Troisième ville d’Argentine et important port fluvial d’exportation, Rosario est également un point de transit de la drogue en provenance des pays voisins vers l’Atlantique. Ce trafic s’oriente depuis des années vers un trafic de drogue local, constitué de petites bandes, avec de fréquentes fusillades et extorsions. En 2023, c’est une entreprise appartenant à la belle-famille de Lionel Messi, également originaire de Rosario, qui a été criblée de balles dans la nuit.
Des présages d’extorsion future ? Des menaces visant les autorités locales (en guerre contre le trafic de drogue) mais utilisant les noms de stars du football pour plus de résonance ? Lors de plusieurs incidents passés, les enquêteurs semblaient pencher vers la deuxième hypothèse. Même, dans le cas des graffitis de mardi soir, pour moqueries de supporters rivaux de Rosario Central, éliminé ce soir-là en Copa Libertadores (équivalent de la Ligue des Champions en Amérique du Sud).
Rien ne favorise en tout cas un retour apaisé de Di Maria à Rosario, que plusieurs médias argentins enverraient rejoindre l’Inter Miami de son ami Messi.