À première vue, on pourrait penser que les pilotes de Moto GP roulent à plein régime du premier au dernier tour de course. Mais il y a une exception sur la grille avec Fabio Quartararo.
Bagnaia vainqueur d’une course parfaite pour poursuivre sa nuit de sommeil
Dès l’extinction des feux, Jorge Martin effectuait un départ anti-Zarco, et gagnait cinq positions pour passer de la 11ème à la 6ème place. Côté français, les deux pilotes français perdent chacun une place, les traditions sont respectées.
Au front, Pedro Acosta a perdu sa place de leader au profit de Pecco Bagnaia. Alors que l’Espagnol tente tout pour récupérer son dû, il tombe tout seul comme un grand garçon dans le bac à graviers. Comme la veille lors de la course sprint. Nous nous joignons à tous les observateurs ; Pedro est un futur grand.
Au terme d’une course insipide, Bagnaia s’impose devant Martin, et réduit l’écart à 10 points avec l’Espagnol au classement général. Mais l’information principale de cette course est ailleurs, et elle concerne bien entendu un pilote français : Fabio Quartararo.
Le nouveau chef-d’œuvre de Fabio Quartararo
Alors que tous les pilotes franchissaient la ligne d’arrivée un à un, Fabio Quartararo se faisait doubler sur la ligne d’arrivée par Johann Zarco. On aurait pu penser à un geste magistral de la part du pilote Honda, mais il est venu de son compatriote chez Yamaha. En effet, à quelques mètres seulement de l’arrivée, El Diablo termine au ralenti. La cause ? Une nouvelle panne de carburant, deux semaines seulement après en avoir déjà subi une en Italie. Grandiose.
« Nous sommes encore tombés en panne d’essence. Nous sommes déjà ridicules sur la piste, si nous le sommes aussi en cas de panne d’essence… C’est inacceptable de terminer deux fois les trois dernières courses sans carburant » Fabio Quartararo
Et comme si cela ne suffisait pas, Johann Zarco en a rajouté une couche après la course. Une histoire que Fabio laisse effectivement avec son lot de regrets.
« Fabio a eu un problème de carburant à la sortie du dernier virage, incroyable. Sa moto s’est presque arrêtée. J’ai eu un petit sourire car 11ème c’est toujours mieux que 12ème…” Johann Zarco