Gouvernement Barnier : l’immigration, un enjeu décisif
L’ÉDITORIAL DU FIGARO – Le bloc macroniste, figé sur ce sujet dans les années 1980, continue de camper très à gauche des gauches allemande, danoise et britannique. Le nouveau Premier ministre devra s’en affranchir et décider enfin qui peut entrer et qui doit sortir.
Un cheval pour le camp du président, une alouette pour le parti du premier ministre. Les contours du nouveau gouvernement laissent déjà apparaître, au nom de l' »équilibre » exigé de Michel Barnier, un certain… déséquilibre. Le trio qui jusqu’à la dissolution gouvernait le pays – Emmanuel Macron, Gabriel Attal, Alexis Kohler – poursuit son œuvre, malgré trois défaites cuisantes. Le président raye un ministre, celui de la Famille, comme s’il s’agissait d’un domaine réservé, Gabriel Attal obtient sept portefeuilles de premier ordre qui pourraient lui valoir le rang de vice-premier ministre, quant au secrétaire général de l’Élysée, après avoir nommé le directeur du bureau de Matignon, il pourrait voir arriver à Bercy un jeune et brillant inspecteur des finances.
La permanence du macronisme : quand on gratte les couleurs criardes de la communication, on retrouve le gris acier de la haute fonction publique. Ce n’est donc pas de l’alternance, pas tout à fait du renouvellement. L’optimiste…
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